Jean-Michel Bélouve
16-09-2009
Que d’événements sur le front du changement climatique pendant cet été 2009 ! Commençons par faire le point de certaines connaissances scientifiques. Les dernières nouvelles achèvent de faire voler en éclat le dogme du réchauffement lié à l’effet de serre et aux comportements humains.
Les lois de la nature contre la pseudoscience
L'annonce qui jette un froid
Le 4 septembre, le scoop nous arrivait de Genève, où se tenait une conférence internationale de l’Organisation Météorologique Mondiale, organe de l’ONU qui partage la gestion du GIEC avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement.
Un vent glacial a soufflé sur l’assistance lorsqu’une des sommités mondiales de l’océanographie, Mojib Latif a déclaré que le monde allait connaître vingt années de refroidissement ! Plusieurs médias ont rapporté la nouvelle, à l’exclusion notable de la presse et des télévisions francophones, plus que jamais vectrices de la pensée unique.
L’un des articles est signé de Fred Pierce et a été diffusé sur le web par le « New Scientist ».
Ce qui est remarquable n’est pas tant l’annonce de ce refroidissement, prédit depuis plusieurs années par la minorité de ceux qui affirment la prépondérance de l’activité solaire dans les variations climatiques, tels le Russe Oleg Sorokhtine, le Canadien Kenneth Trapping ou l’Australien David Archibald. Mais il s’agissait de scientifiques sceptiques de longue date sur le réchauffement dû à l’effet de serre.
Mojib Latif est un climatologue et océanographe d’envergure mondiale, Professeur à la Division des Sciences de l’Océan à l’Université Christian Albrecht de Kiel, membre de l’Académie des Sciences de Hambourg, c’est surtout l’un des principaux contributeurs et rédacteurs du GIEC, jusqu’ici connu pour son soutien à la théorie officielle de l’effet de serre.
Quand au journaliste, Fred Pierce, il a depuis plus de dix années rendu compte des travaux du GIEC, en termes mesurés, mais favorables.
Le Professeur Latif a annoncé au prestigieux parterre des membres et invités de l’OMM que, durant les années qui vont suivre, une tendance naturelle au refroidissement allait dominer et masquer le réchauffement causé par les humains.
Ce refroidissement résulterait de changements cycliques des courants océaniques et des températures de l’Atlantique Nord, un phénomène du nom d’« Oscillation Atlantique Nord ». Bien plus, il affirme que les variations climatiques observées depuis trente ans seraient partiellement dues à cette oscillation océanique.
Celle-ci serait également à l’origine de l’atténuation de la sécheresse observée dans les années 1970 et 1980 dans le Sahel, des changements dans le régime des moussons, de la multiplication des tempêtes de l’Atlantique Nord et de la fragmentation des glaces arctiques, tous événements climatiques mis au compte de l’effet de serre jusqu’ici. Mojib Latif avait déjà publié ces conclusions dans la revue « Nature » en 2008. N. S. Keenlyside, J. Jungclaus, L. Kornblueh et E. Roeckner étaient cosignataires de l’article.
Le soleil réchauffe tout le monde, sauf les réchauffistes
Si les phénomènes océanographiques constituent de puissants facteurs de variabilité climatique, il en est autant de l’activité solaire. Dans un article fort remarqué, et occulté par les médias français, l’organe de presse scientifique de la NASA, « Science@Nasa », publiait, le 9 mars dernier, sous le titre « Les taches solaires sont-elles en train de disparaître ? », les observations faites au National Solar Observatory de Tucson, Arizona, par les chercheurs Matt Penn et Bill Livingstone.
On sait bien depuis près de deux cents ans que l’activité solaire se mesure aux nombre de taches qui apparaissent à sa surface et qui occasionnent un réchauffement à la surface de la Terre et des planètes du système solaire.
Or, le GIEC et ses contributeurs ont toujours soutenu que le soleil n’exerçait qu’une influence minime par rapport à l’effet de serre. La NASA a depuis toujours soutenu le GIEC dans ses thèses, notamment par la voix du très médiatique directeur de son Goddard Institute for Space and Technology, le climatologue catastrophiste James Hansen.
La baisse de l'activité solaire nous vaudrait plus de nuages
Penn et Livingstone observent quotidiennement l’activité de notre astre depuis 17 ans, ainsi que le lien entre cette activité et le champ magnétique créé par ces taches solaires. Ils ont noté, de 1992 à aujourd’hui, une baisse régulière et importante de ce magnétisme, et prévoient que si la tendance se poursuit, le magnétisme solaire aura complètement disparu en 2015.
Un événement similaire s’est déjà produit entre 1645 et 1715 : il est connu sous le nom de « Minimum de Maunder », période caractérisée par un climat plus froid, aux hivers rigoureux, et qu’on a qualifié de « Petite ère glaciaire ».
De nombreux observateurs ont constaté que le soleil semblait « en panne » de taches solaires depuis deux ans, et attribuaient à ce fait le rafraîchissement observé depuis.
Cependant, Penn et Livingstone mettent en évidence une tendance longue, et donc susceptible de nous apporter au minimum quelques années de froideur et peut être une nouvelle petite ère glaciaire de plusieurs décennies.
Expliquons ce phénomène : depuis 1990, le physicien Henrik Svensmark, directeur de recherches au Centre Spatial National du Danemark, a élaboré une théorie selon laquelle le magnétisme créé par les taches solaires déviait de leur trajectoire une partie des rayons cosmiques se dirigeant vers la Terre. Ce phénomène a été identifié depuis très longtemps et est incontestable.
L’apport de Svensmark est d’avoir remarqué que les particules cosmiques sont comparables aux particules à haute énergie dont les physiciens matérialisent la trajectoire dans des chambres à brouillard, enceintes humides au sein desquelles les particules laissent des traces de fines gouttelettes d’eau que les expérimentateurs photographient lorsqu’ils provoquent des collisions entre ces particules.
Svensmark en a conclu que les rayons cosmiques traversant l’atmosphère, qui contient une petite quantité de vapeur d’eau, devaient provoquer les mêmes condensations, et être à l’origine de la formation de nuages, à la manière des traînées blanches que les avions laissent dans le ciel.
Reprenant les mesures faites depuis quelques décennies, il a observé une très bonne corrélation entre l’augmentation du nombre de taches solaires et une élévation des températures, et vice-versa. Les nuages réfléchissent le rayonnement solaire, renvoyant une partie de leur énergie vers l’espace.
Lorsque la couverture nuageuse s’étend, suite à une baisse de l’activité du soleil, il fait plus frais. Lorsque les nuages disparaissent en conséquence d’un fort magnétisme des taches solaires, la température s’élève. Svensmark déduit de ses observations que l’activité solaire ne fait pas que réchauffer directement notre planète, mais que cette action directe est fortement amplifiée par la diminution du bombardement cosmique, ce qui provoque l’amenuisement de la couverture nuageuse. Il a vérifié ces conclusions dans une série d’expériences de laboratoire baptisée « SKY ».
Enfin des recherches expérimentales
Mais il reste à expliquer exactement comment on passe de la vapeur d’eau à la formation de gouttelettes de condensation. Pour le déterminer, une expérimentation dotée de financements importants et d’une équipe étoffée de chercheurs est en cours, dans les locaux de l’accélérateur de particules du CERN de Genève, sous la direction du physicien Jasper Kirkby.
Dans une conférence donnée en mai 2009, Jasper Kirkby a présenté une hypothèse sur la chaîne microphysique et microchimique aboutissant à la formation d’une gouttelette puis d’un nuage.
Interviennent dans le processus les particules cosmiques qui ionisent l’atmosphère : les ions agglutinent des aérosols qui forment le noyau autour duquel viennent se coller les molécules d’eau.
Jasper Kirkby attend avec confiance les expériences des prochains mois, destinées à valider cette théorie. Dans l’hypothèse d’une confirmation, l’influence indirecte de l’activité solaire sur le forçage énergétique du système climatique terrestre deviendrait prépondérante. Un grand pas serait accompli dans la compréhension du climat.
On peut regretter que cette expérience, réalisée avec les importants moyens du CERN, n’ait pas été menée dès la fin de la décennie 1990, alors que Svensmark devait se contenter des maigres moyens de son laboratoire de Copenhague pour son expérience SKY ; mais l’argent allait aux recherches sur la responsabilité humaine dans les dérèglements du climat, et non à l’étude de la nature…
Une bonne nouvelle qui ne l'est pas pour tous
Tant les informations nous venant de Mojib Latif sur l’influence océanographique, que de la NASA, de Svensmark et de Kirkby sur l’activité solaire, constituent des contredits sévères pour la thèse du GIEC sur l’influence des gaz à effet de serre et des activités humaines.
Mais surtout, elles démolissent les prévisions climatiques catastrophistes émises au vu des prédictions de la vingtaine de modèles climatiques de circulation générale (MCG) qui concourent aux analyses du GIEC.
Ceux-ci prévoyaient une élévation de la température moyenne de +0,20° C par décennie dès le début du XXème siècle. Non seulement nous n’avons aucune élévation de température depuis 1998, mais celle de nos océans est en baisse depuis 2003, et celle de l’atmosphère depuis 2007.
Si cette tendance doit durer, on peut penser que tout le travail fait au GIEC depuis vingt ans n’est qu’un déplorable gaspillage de temps et d’argent.
Certes Mojib Latif, défendant le GIEC avec héroïsme, prétend qu’après deux décennies de refroidissement, l’effet de serre redeviendra prépondérant et que les températures repartiront à la hausse.
Mais alors, Professeur Latif, si la variabilité naturelle du climat au 21ème siècle est si puissante qu’elle masque complètement et même qu’elle surpasse l’effet de serre, pourquoi la variabilité naturelle n’aurait-elle pas été suffisante pour expliquer la légère variation de température de 0,7° C constatée au XXème siècle, que vous attribuez, vous et vos partenaires du GIEC, aux émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine ?
Plus un objet est éclairé, plus il réfléchit
D’ailleurs, un camouflet cuisant va être maintenant infligé aux modèles et à leurs auteurs.
C’est le Professeur Richard Lindzen, titulaire de la prestigieuse chaire « Alfred P. Sloane » du MIT (Massachussetts Institute of Technology) qui les sanctionne dans un article du 27 juillet 2009 : Richard Lindzen était un des responsables d’équipes de rédaction du GIEC jusqu’à ce qu’il claque les portes de cet organisme en 2001.
C’est le Professeur Richard Lindzen, titulaire de la prestigieuse chaire « Alfred P. Sloane » du MIT (Massachussetts Institute of Technology) qui les sanctionne dans un article du 27 juillet 2009 : Richard Lindzen était un des responsables d’équipes de rédaction du GIEC jusqu’à ce qu’il claque les portes de cet organisme en 2001.
Richard Lindzen et Yong Sang Choi réfutent sans ambiguïté la validité des modèles MCG (modèles de circulation générale) dans un article accepté pour publication le 20 juillet 2009 par la « Geophysical Research Letter ».
Après examen des données recueillies au cours de la mission ERBE (1985-1999) du satellite ERBS de la NASA, les auteurs démontrent qu’à une élévation de température le système climatique répond par une augmentation du flux lumineux visible s’échappant de l’atmosphère vers l’espace, ce qui signifie une perte d’énergie solaire pour la Terre.
Une telle variation ne peut provenir que de l’augmentation de la surface de la couverture nuageuse, et indique une rétroaction négative du système qui, ainsi, limite naturellement l’échauffement.
C’est tout le contraire qu’indiquent les modèles MCG, programmés il est vrai, pour induire une rétroaction positive des nuages. L’un des principaux intérêts de l’article, pour le public, est de présenter une série de graphes très explicites et facile à comprendre pour les non spécialistes.
Les graphes ci-dessous présentent, en abscisse les variations de température, et en ordonnée, les variations de flux énergétique sortant de l’atmosphère dans le spectre de lumière visible.
Le modèle MCG français de l’Institut de Physique Simon Laplace (IPSL) est l’un des modèles présentés. Ces deux graphes tirés de l’article de Lindzen et Choi présentent, à gauche des mesures réalisées dans le cadre de la mission ERBE, à droite les prévisions correspondantes du modèle de l’IPSL.
Les données ERBE montrent que l’énergie perdue par la Terre est d’autant plus élevée que la température augmente, ce qui constitue une rétroaction négative à l’augmentation de température.
Celle de l’IPSL indique au contraire que lorsque la température augmente, la Terre perdrait moins d’énergie et donc se réchaufferait encore plus, ce qui résulte du fait que le modèle IPSL est programmé pour faire apparaître une rétroaction positive.
l’IPSL n’est pas le seul institut à avoir choisi cette option. Tous les modèles retenus par le GIEC pour ses évaluations prévoient une rétroaction positive. Lindzen présente les résultats de onze d’entre eux dans son article, et les courbes ressemblent toutes à celle de l’IPSL. Sur l’image ci-dessus, les 11 graphes présentés par Lindzen et Choi ont été regroupés par commodité sur un seul graphique.
L’article de Linzen et Choï peut être téléchargé. Jean Martin en fait le commentaire en français sur « Pensée Unique » , et Vincent Bénard, citant Jean Martin, commente tout cela d’une plume acerbe sous le titre provocateur « Changement climatique : les modèles du GIEC bons pour la poubelle ».
La théorie de l'effet de serre ne reposerait-elle que sur une absurdité mathématique ?
Or les théories que professent le GIEC ne se fondent que sur les simulations si gravement prises en défaut opérées par ces modèles. Aucune expérience scientifique n’a jamais prouvé ni montré l’existence de l’effet de serre. Cette théorie ne se fonde que sur un raisonnement physico-mathématique faux qui sera exposé un peu plus loin et sur des centaines de simulations informatiques dont les modèles ont été validés sur le seul fait qu’ils reproduisaient convenablement les variations de température du 20ème siècle. Pour cela, il a fallu procéder à des ajustements ardus et imaginer des émissions d’aérosols polluants qui auraient masqué les effets dudit effet de serre pendant la période de refroidissement allant de 1950 à 1975 !
Le fait que ces modèles aient été incapables de reproduire les températures de la période 1998-2009 devrait logiquement conduire à l’annulation de leur validation antérieure. Eh bien non, on se contente de demander et d’obtenir d’énormes crédits publics supplémentaires pour mettre au point des modèles encore plus sophistiqués et complexes et les mettre en œuvre sur des batteries d’ordinateurs toujours plus puissants.
Gageons qu’il en sortira des courbes de températures en régression jusqu’en 2030, suivies d’envolées stratosphériques du thermomètre, la variabilité naturelle du climat disparaissant par magie après cette date.
Des prédictions constamment contraires à des observations cruciales
Mais il y a pire ! Ces modèles, auxquels on avait réussi à faire reproduire les températures de l'atmosphère au siècle précédent, ne reproduisent en rien les autres paramètres climatiques !
Ils prédisent des évolutions totalement opposées aux observations scientifiques faites par ballon-sonde et par satellites sur l’évolution de l’humidité atmosphérique et les nuages. Pour leur part, les modèles évoquent une augmentation de l’humidité atmosphérique en relation avec l’augmentation du taux de CO2, ce qui est indispensable pour obtenir les hausses de températures désirées, alors que les mesures effectives montrent au contraire une baisse continue de l’humidité de 1948 à aujourd’hui.
Les modèles, qui sont incapables de simuler la formation des nuages, se contentent de se référer à des évaluations statistiques faisant apparaître une augmentation de la couverture nuageuse de 1984 à 1999, alors qu’au même moment la campagne d’observation par satellite déjà citée (ERBE) montrait au contraire une diminution de cette couverture nuageuse, suffisante pour expliquer la hausse de température survenue dans cette période, sans aucun besoin de recourir à l’effet de serre.
Tout cela est expliqué dans un de mes articles présenté par Vincent Bénard sur Objectif Liberté : « Le CO2 n’est pas le Responsable ».
En dehors des virtualités climatique des modèles, avons-nous dit, les théoriciens de l’effet de serre se basent sur un calcul d’un simplisme confondant, montrant que l’action du soleil justifierait une température moyenne de la Terre de -18° C, alors que la température moyenne réelle est de +15° C, et que la différence de +33° C ne peut provenir que de l’effet de serre.
Or, dans un volumineux document datant de février 2007, deux Allemands, le professeur de physique mathématique Gerhard Gerlich et le Docteur ès Sciences Ralf Tscheuschner ont démontré, entre autres, que les conclusions de ces théoriciens traduisaient une grave erreur de calcul : en fait, un calcul mathématiquement exact appliqué à leur théorie aboutirait à une température de... -129° C.
Dès lors, la preuve était faite que les prémisses physiques adoptées par ces théoriciens étaient non pertinentes.
Gerlich et Tscheuschner n’ont obtenu la publication de leur mémoire que le 30 janvier 2009, dans la prestigieuse revue « International Journal of Modern Physics ». C’est que les revues scientifiques sont dures à convaincre par les rédacteurs de textes qui dérangent. A ce jour, personne n’a réfuté les diverses conclusions des Allemands qui réfutent point par point la théorie de l’effet de serre.
De la pseudo-science subventionnée
La conclusion qui découle de tout cela est qu’il n’y a rien de fondé dans la théorie de l’effet de serre et du réchauffement climatique, qui se révèle n’être que de la pseudoscience.
Pourtant, c’est elle qu’on enseigne le plus souvent dans nos universités aux étudiants qui préparent mastères, Capes et agrégation. C’est elle que des climatologues réputés font figurer dans leurs livres et manuels, par psittacisme ou par complaisance. C’est d’elle que les grands médias occidentaux s’emparent en en exagérant à l’excès les conclusions alarmistes pour vous angoisser, vous culpabiliser et vous désinformer.
Une erreur qui vous coûtera cher
Plus grave encore, c’est à elle que les décideurs politiques font appel pour vous imposer des taxes carbone, des paquets climat énergie, des contraintes coûteuses sur les logements qu’on vous construit, les automobiles que vous achetez, pour signer des traités internationaux conclus sans vous consulter et qui ruinent votre avenir, celui de vos enfants et de toute votre descendance…
Et vous pouvez, légitimement vous demander comment cela est possible !
La machine infernale du changement climatique.
De tous temps, les femmes et les hommes ordinaires ont admiré les savants et fait confiance à la science. Copernic, Galilée, Newton, Pasteur et Einstein sont au Panthéon des personnages mythiques d’une histoire qui nous comble de fierté.
Hélas, le pouvoir politique du XXème siècle va tenter de soumettre la science à ses ambitions, et souvent, elle y parviendra. Qu’on se rappelle la monumentale aventure de l’opération Manhattan qui a conduit à la réalisation des bombes atomiques de Hiroshima et Nagasaki, et fortement influencé toute la géopolitique de la deuxième moitié du siècle précédent.
Qu’on se rappelle aussi, hélas, les théories raciales promues par les nazis (et d’autres !), et le Lyssenkisme qui a sévi sous Staline.
Un budget de recherche multiplié par 33... à condition d'aller dans un seul sens
Jusqu’en 1988, la jeune science climatique, toujours immature, recevait annuellement 180 millions de dollars de subventions des états occidentaux.
Sitôt le GIEC constitué, le budget annuel a bondi à deux milliards de dollars, essentiellement attribués à la recherche sur l’effet de serre, le réchauffement et la responsabilité humaine. Cette enveloppe a atteint cinq milliards de dollars à la fin des années 1990 et dépasse aujourd’hui les six milliards de dollars.
Profiteurs de la Vérité Officielle
Cette manne a profité à la NASA, alors déconsidérée pour les mésaventures tragiques de la navette Challenger, à la vingtaine de centres qui ont développé et mis en œuvre les modèles climatiques dont nous avons constaté l’inefficacité, et surtout a provoqué le création d’une multitude d’emplois de chercheurs dont la carrière ne dépend que d’une chose : démontrer la responsabilité humaine dans une évolution climatique potentiellement catastrophique.
Ajoutons aux salaires perçus par les chercheurs besogneux les ponts d’or faits aux mathématiciens d’exception qui se consacrent au développement de modèles et dont certains touchent des salaires qui se comparent à ceux de stars du football, la pluie d’honneurs qui se déverse sur les climatologues les plus médiatiques tels l’excessif James Hansen de la NASA qui multiplie les conférences à $80.000 l’unité et se voit comblé de récompenses scientifiques dont les gratifications se chiffrent en millions de dollars.
Célébrités locales
A notre petit niveau national, observons l’ego des stars locales que sont devenus Nicolas Hulot ou Hubert Reeves, ou encore l’influence subreptice de Jean Jouzel, directeur de l’IPSL, dont Richard Lindzen vient de ridiculiser les modèles, et qui trouve dans la manne publique ce qu’il faut pour faire vivre son Institut, tout en se parant du titre prestigieux et rémunérateur de Vice-président du GIEC et de consultant ayant l’écoute du Président Sarkozy.
Ce que vous dévoile la première section, les Français ne l’ont jamais lu dans leurs journaux habituels, ni vu à la télévision ou écouté à la radio.
Ou alors, il s’agit d’anglophones capables de lire et d’entendre ce que diffusent certains médias anglo-saxons.
Les habitués d’Internet peuvent apprendre pas mal de choses en consultant Pensée Unique, Skyfal et Objectif Liberté. Mais l’internaute qui lit l’anglais dispose d’une source inépuisable d’informations sur les dérives que le présent article dénonce.
La mission du journaliste est de publier toutes les informations utiles à la connaissance des lecteurs et concourant à un exercice efficace de leur droit de vote et de leur participation citoyenne.
En matière climatique, nos journalistes et communicants, dans leur majorité, ont choisi une autre voie. Ils veulent faire de la pédagogie, apporter leur soutient inconditionnel aux thèses de l’écologisme politique, réceptacle de toutes les rancœurs anticapitalistes, anticonsuméristes, altermondialistes et marxo-trotskystes. Comment en sont-ils arrivés là ?
Leur histoire fera le sujet d’un futur article. Mais les griefs les plus durs sont à réserver à nos décideurs politiques d’Occident.
Instituer une dictature de la peur
Toutes les décisions politiques nationales, européennes et mondiales sur le climat sont inspirées par le dossier scientifique exposé en première section.
La source unique en est le résumé pour décideurs politiques du GIEC, qui synthétise les volumineux rapports de mille pages des rédacteurs en en expurgeant toutes les réserves, les atténuations et les doutes : un document politique, et non pas scientifique, censé incarner le « consensus » de la communauté scientifique.
Anti-démocratie
Les gouvernants occidentaux prennent, sans consulter les populations, des orientations et des décisions qui obèrent leur avenir et celui de leur descendance pour cent ans et plus ! Est-ce aveuglement, ou choix délibéré ?
En terrorisant les individus, et en condamnant tous les gestes qu’ils accomplissent quotidiennement pour leur confort, ils font accepter des décisions contraires à l’intérêt public, dommageables pour les finances et les libertés individuelles.
Diffusion de fausses nouvelles
Ce qui apparaît patent, c’est que l’opération de désinformation dont les citoyens sont victimes, conduit ces derniers à des opinions et des choix électoraux fondés sur de la pseudoscience.
Il est atterrant que des responsables politiques exercent des options capitales pour l’avenir de nos sociétés au vu d’un dossier aussi peu crédible que celui de l’effet de serre d’origine humaine.
Leur démarche est contraire à toutes celles qu’on enseigne aux gestionnaires d'entreprise, à savoir poser le problème de façon pertinente, examiner toutes les éventualités, et, pour chacune d’entre elles, déterminer et évaluer toutes les solutions possibles.
A quoi ces comportements nous mènent-ils ?
KYOTO : la destruction industrielle de l’Occident
Ainsi que je le précisais dans mon article précédent, le Protocole de Kyoto a fait une distinction contestable entre 38 pays dits développés ou industrialisés, contraints à des limitations d’émissions de gaz à effet de serre et à des politiques de contrainte et de taxations, et 129 pays en développement, libres d’émettre tous les gaz que bon leur semble.
La distinction, pour la plupart des gens, repose sur la sélection de pays trop riches et gros consommateurs d’énergie, d’une part, et de pays pauvres qui ont besoin de progresser au plan économique d’autre part. Les 38 pays pénalisés figurent à l’annexe B du Protocole.
En fait, la distinction ne repose pas sur la prospérité respective des uns et des autres.
En rapprochant la liste des 38 du classement des pays dans l’ordre décroissant des PIB par habitant, on constate que les six premiers sont le Luxembourg, la Norvège, le Danemark, l’Islande et les Etats-Unis.
Contre les riches ou contre les blancs ?
Mais le septième, les Bermudes, malgré 41875 US$ de PIB/habitant, fait partie des pays exonérés de toute obligation. Il est vrai que c’est une nation d’Amérique Latine. Un peu plus bas, on voit apparaître en 24ème position, Singapour, avec US$ 27842 par tête, puis de la 27ème à la 31ème place, les Emirats Arabes Unis, Koweït, Brunei, le Groenland, les Iles Caïman, se situant entre 24200 et 20700 US$ par tête. Figurent encore dans le Top 50 Aruba, Israël, le Qatar, Taïwan, Macao, les Bahamas, Bahrein, tous pays « en développement » autorisés à émettre tous les gaz à effet de serre qu’ils désirent.
Dans la liste des pays soumis à contraintes et limitation, figurent la Lituanie (84ème), la Lettonie (85ème), la Russie (101ème, 4466 US$/habitant), la Bulgarie (110ème), la Biélorussie (124ème) et enfin l’Ukraine, 148ème, dont les habitants sont est encore plus pauvres que ceux de la Chine (145ème).
La richesse n’est donc pas le critère déterminant. On peut observer que la liste des 38 pays de l’annexe B sont des pays à ethnie majoritaire blanche. Même si ce n’est pas le critère déterminant, cela reste une indication.
En fait, la liste B regroupe tous les pays qui ont plus ou moins connu une industrialisation précoce.
Pourquoi les pays européens ont-ils accepté un partage sur un tel critère ? Je n’ai pas de réponse à cette question.
Pour les USA, on peut répondre : la délégation américaine était conduite par Timothy Wirth, le poulain d’Al Gore, agissant avec la bénédiction de Bill Clinton dont on connaît les sympathies pour le Nouvel Ordre Mondial.
De cette répartition inique va naître la principale tare du Protocole de Kyoto. Mais il convient de se référer aux paroles du grand artisan du Sommet de la Terre de Rio, en 1992, de la Convention-Cadre des nations Unies sur le Changement Climatique (1992, CCNUCC), et du Protocole lui-même, j’ai nommé Maurice Strong, maître incontesté des questions environnementales à l’ONU, et qui a fait de surprenantes déclarations :
« Nous devons en arriver au point où le salut du monde viendra de l’effondrement de la civilisation industrielle ». « Le seul espoir pour la planète n’est il pas l’effondrement de la civilisation industrielle ? N’est il pas de notre responsabilité de le provoquer ?»
Maurice Strong préconise pour l’Occident
« la recherche de la pauvreté, de la réduction de consommation des ressources et la fixation de normes de mortalité ».
N’oublions pas enfin l’admiration du Canadien pour le système politique chinois : pour lui, la Chine « s’embarque sur une voie distincte et sans précédent vers un nouveau modèle de développement basé sur l’utilisation des méthodes du capitalisme pour réaliser les objectifs du socialisme, une économie de marché socialiste ».
Toute la construction du système dont sont issus le GIEC, la CCNUCC, les politiques liées au changement climatique, le développement durable et les principes défendus par le GIEC en vue de la Conférence climatique de Copenhague sont issus d’une idéologie environnementale née des travaux du Club de Rome, de l’action du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, de la Commission Brundtland (1984-1987).
Contre la liberté et la richesse des autres
Cette idéologie veut détruire la croissance, réduire la population mondiale par des moyens non précisés, et recourt à la stratégie de la peur, fondée sur le changement climatique catastrophique, pour faire aboutir un certain nombre de projets liberticides et destructeurs de richesses.
Il convient de citer, à ce sujet, le rapport d’Alexander King et Bertrand Schneider, respectivement Président et Secrétaire général du Club de Rome, diffusé en 1993 sous le titre
« La Première Révolution Globale » :
« La possibilité d’un changement climatique irréversible avec des conséquences difficilement prévisibles est une menace imminente. De tels éléments de la problématique actuelle ont un caractère global et ne peuvent pas êtres combattus par des puissances isolées, même les plus grandes. Ce n’est que si les habitants de la planète réalisent qu’ils sont en face de dangers imminents et collectifs, qu’un pouvoir politique universel sera généré en vue d’une action unie pour assurer la survie de l’humanité ». Page 4.
« La possibilité d’un changement climatique irréversible avec des conséquences difficilement prévisibles est une menace imminente. De tels éléments de la problématique actuelle ont un caractère global et ne peuvent pas êtres combattus par des puissances isolées, même les plus grandes. Ce n’est que si les habitants de la planète réalisent qu’ils sont en face de dangers imminents et collectifs, qu’un pouvoir politique universel sera généré en vue d’une action unie pour assurer la survie de l’humanité ». Page 4.
Et plus loin :
« En cherchant un ennemi commun à combattre, nous en vînmes à l’idée que la pollution, la menace de réchauffement global, les pénuries d’eau, la famine et autres dangers du même genre feraient l’affaire. Dans leur totalité et dans leurs interactions ces phénomènes constituent une menace commune que tout le monde doit affronter ensemble.
« Mais en désignant ces dangers-là comme étant l’ennemi, nous tombons dans le piège, dont nous avons déjà entretenu nos lecteurs, à savoir prendre les symptômes pour la cause. Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine dans les processus naturels, et ce n’est que par des changements d’attitude et de comportement qu’ils peuvent être surmontés. L’ennemi véritable, c’est l’humanité elle-même ». Page 75.
(Les numéros de page correspondent à ceux du document téléchargeable pointé par le lien ci-dessus) Ces idées sont celles qui animent la politique dite du « Nouvel Ordre Mondial », définie par le Président américain George H Bush en 1992, et promue par David Rockefeller, Henri Kissinger, Bzigniew Brzezinski, les Clinton, Maurice Strong, Al Gore, José Manuel Barroso et plusieurs personnalités de haut rang en Amérique du Nord, au Japon, en Europe et en France.
Ce mouvement vise à une mondialisation destructrice des souverainetés nationales et de la démocratie, et voudrait mettre à la tête du monde une élite éclairée de banquiers et d’intellectuels qui se prétendent capables de résoudre les grands problèmes globaux de changement climatique, de terrorisme, d’épidémies, de guerres, de dissémination nucléaire, de surpopulation, de monnaie unique globale, de trafics de drogue, d’épuisement des ressources naturelles, etc.
Cette politique est en germe dans le Protocole de Kyoto. Le but des champions du Nouvel ordre Mondial est de la consacrer par des mesures décisives à Copenhague, en décembre 2009.
Il s’agit d’imposer à l’Occident des contraintes telles qu’elles vont nécessairement réduire son potentiel économique, abaisser le pouvoir d’achat et les revenus de ses habitants, et faire émerger de nouveaux pays tels la Chine, l’Inde, le Brésil, libres de développer leurs économies comme bon leur semble, bénéficiaires des largesses de l’Occident condamné à verser une part de son PIB et de transférer massivement sa technologie aux pays en développement, pour prix de sa responsabilité historique dans l’accumulation de CO2 dans l’atmosphère et de la surconsommation des ressources naturelles par ses habitants.
Pour ces élites apatrides, qui associent les principaux magnats des affaires et des banques à des politiciens de haut rang, affaiblir l’économie occidentale et promouvoir celle des pays pauvres n’offre que des avantages, des occasions exceptionnelles d’affaires et de domination.
Le projet exclusif de dirigeants qui haïssent ce qu'ils sont
Il ne faut cependant pas redouter à l’excès les ambitions mégalomaniaques de ce mouvement. La Chine, l’Inde, la Russie, l’Australie, voire le Japon, n’adhèrent pas à cette idéologie et abordent Copenhague avec des atouts et des ambitions qui se situent à l’opposé des rêves de l’environnementalisme politique et du Nouvel Ordre Mondial.
La Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud et le Mexique ne veulent qu’une chose : la croissance économique. Le CO2, ils s’en moquent et n’y croient pas. L’Afrique sub-saharienne se rassemble autour d’une unique ambition : obtenir un maximum d’argent des pays occidentaux, et peu leur importe le reste.
Parmi les nations occidentales, l’Australie s’éloigne toujours plus de l’esprit de Kyoto. Son sénat vient de rejeter une loi qui voulait instituer des contraintes en matière d’émissions de gaz à effet de serre, de bourse aux crédits carbone et de taxations environnementales. Il en est de même de la Nouvelle Zélande.
Les autorités japonaises restent silencieuses, dûment averties par leur Conseil scientifique qui voit dans les prédictions des climatologues des élucubrations de nouveaux prophètes et charlatans.
La Russie, qui a bénéficié de dispositions favorables du Protocole de Kyoto à son égard et obtenu en échange de sa ratification de pouvoir entrer dans l’OMC, prend de la distance maintenant qu’il s’agit de faire des efforts, et rappelle, à juste titre, qu’elle est bien moins prospère que de nombreux pays dits en développement et exemptés de toutes contraintes. Ses ambitions de croissance économique et la forte dépendance de ses finances aux marchés du gaz et du pétrole l’incitent à la prudence vis-à-vis de nouvelles initiatives climatiques.
Les pays européens sont divisés. La plupart d’entre eux ne veulent pas envisager que la Chine et l’Inde continuent à être absentes de l’annexe B.
Les champions
En définitive, les seuls gouvernements à vouloir aller résolument de l’avant dans l’auto-flagellation climatique sont ceux d’Obama, du Royaume Uni, de France, d’Allemagne et de Suède.
Encore faut-il qu’Obama voie aboutir sa loi Clean Energy and Security Act, connue sous le nom de Waxman-Markey Bill. Or le vote du Sénat en sa faveur parait de moins en moins assuré, et si le Président américain voyait sa politique environnementale désavouée et son rêve de leadership climatique mondial brisé, il ne pèserait pas d’un grand poids dans les négociations de fin d’année.
Spécialités locales
Un mot de la politique du gouvernement français, ardent défenseur du paquet climat-énergie européen, initiateur d’une contribution climat énergie qui dresse 75% des français contre elle.
Le Premier ministre François Fillon a reçu en juin dernier une note de veille sur la position chinoise de la part du Centre d’Analyse Stratégique (CAS). Cet organe a pour mission d’éclairer le Gouvernement dans la définition et la mise en œuvre de ses orientations stratégiques en matière économique, sociale, environnementale ou culturelle.
Le CAS commence par un éloge de la Chine et de son gouvernement pour sa politique environnementale. Il rappelle ensuite le refus catégorique de la Chine de s’engager sur des objectifs de limitation d’émission de gaz à effet de serre, sur son exigence de voir les pays développés réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 40% par rapport à celles de l’année de référence 1990, verser 1% de leur PIB aux pays en développement et réaliser des transferts massifs de technologie en faveur de ces pays émergeants.
Magnanimité chinoise
Elle confirme le refus farouche de la Chine de voir s’établir des taxes aux frontières sur les produits chinois, ainsi que le souhaite Nicolas Sarkozy et que le prévoit le Waxman Markey Bill. Mais le Centre d’Analyse Stratégique pense que la Chine finira par s’accommoder d’une réduction limitée à 25% des émissions des pays de l’annexe B, d’un versement de 0,5 % seulement des PIB des 38 pays de cette annexe, pourvu que les occidentaux procèdent à des transferts massifs de technologie et, surtout, souscrivent à une modification des règlements internationaux sur les droits à la propriété industrielle (DPI) qui aboutirait à plus de tolérance en faveur des contrefaçons chinoises !
En filigrane, on perçoit le conseil du CAS de saisir cette occasion inespérée d’aboutir un accord à Copenhague. Fort heureusement, la France n’est pas seule et n’influera que modestement au sein des pays engagés dans cette foire d’empoigne.
Les chances d'un échec
Copenhague aboutira probablement à une décision de principe pour poursuivre les négociations en 2010 et 2011. La situation présente n’augure pas d’un accord pour décembre prochain.
D’ici 2011, nous aurons acquis plus de certitudes en matière de science climatique, et subi peut-être un ou deux hivers rigoureux.
Il serait étonnant, et pour tout dire attristant, de voir les populations demeurer éternellement passives devant les manipulations et les spoliations dont elles sont victimes.
Mais les défenseurs acharnés de l’effet de serre et les écologistes activistes ne désarmeront pas, ancrés dans une sorte de dissonance cognitive qui les empêche de tenir compte des réalités.
L’affaire du changement climatique risque d’évoluer vers des fractures idéologiques et sociales, voire même des affrontements, au sein des populations trop engagées dans la lutte contre le prétendu effet de serre.
De tous ces désordres, il faudra bien que certains responsables rendent un jour des comptes!
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