samedi 30 novembre 2013

Quelques questions légitimes à propos du «réchauffement climatique»


Extrait d'un texte de Jean-Michel Bélouve
 
Je vous retourne ensuite un certain nombre de questions :
 
- Il y a-t-il une raison de se demander pourquoi la température globale stagne depuis 16 ans alors que la concentration en gaz à effet de serre ne cesse de croitre ?
 
- A-t-on le droit de se demander pourquoi, au temps de l’Optimum Médiéval, les températures étaient aussi élevées, voire plus, que de nos jours ?
 
- Est-il incongru de demander pourquoi les modèles climatiques aboutissent-ils à des résultats si différents les uns des autres dans leurs prévisions à long terme ?
 
- Pourquoi ces mêmes modèles, qui n’ont pas prévu la pause récente des températures, sont-ils considérés comme plus fiables dans leurs prévisions à cent ans ?
 
- Quelles conclusions tirer de la lecture du chapitre 9 de l’AR5 Groupe 1 récemment publié par le GIEC, qui montre que les simulations des modèles climatiques ne sont conformes à la réalité observée ni sur les températures, ni sur les profils d’humidité atmosphériques, encore moins sur les nuages, et pas plus sur les aérosols ou la banquise antarctique ?
 
- Enfin, qu’est-ce qui distingue un bon climatologue d’un Richard Lindzen, d’un Roy Spencer, d’un Kabikoulo Abdussamatov, et de centaines d’autres scientifiques bardés de titres et de récompenses qui ne sont pas d’accord avec la théorie dominante, et que le GIEC ignore ?
 
 
Yannick Gagné
Libre@penseur
29 novembre 2013

mardi 5 novembre 2013

Réponse à un texte du blogue de Joanne Marcotte, dans le JdeQ


Texte de Joanne Marcotte

http://blogues.journaldemontreal.com/marcotte/parti-quebecois/sylvain-gaudreault-un-mandat-fort-ca-vaut-quelque-chose/#comments 

Si on avait affaire à quelqu'un d'autre que Labeaume dans le dossier, je serais d'accord avec vous.

Toutefois, ce gars-là ne fait que pester et vociférer contre les employés de la ville et les syndicats depuis qu'il est entré en poste.

Je n'ai jamais vu un propriétaire d'entreprise respectable, dans les 20 dernières années, traiter ses employés de la sorte, peu importe la situation.

Que ce soit PKP, les Desmarais, les frères Lemaire, la famille Baudoin pour ne nommer que ceux-là.

Je suis profondément de droite et tout aussi humaniste et je peux dire qu'on ne fait pas passer des décisions difficiles mais absolument nécessaires, de la manière dont il s'y prend, depuis le début.

Il agit comme un p'tit boss médiocre et sans envergure étalant au grand jour son gênant complexe d'infériorité.

Comprenez-moi bien, le sujet des o M régimes de retraite est un sujet très important,.voire crucial.

Toutefois, c'est un sujet qui n'est pas neuf. Plusieurs événements nous ont amené à en discuter au fil des ans.

Que ce soit la dénatalité, les congés de cotisations, la baisse générale et durable des taux d'intérêts, la crise japonaise, la bulle des sciences et technologies et tout dernièrement,  la crise de 2008.

Je discutais déjà de ce sujet, parmi d'autres, dans les années 90, avec mes chums d'université. On parlait déjà d'insoutenabilité de ces régimes si on ne faisait rien. On divergeait généralement d'opinion sur le niveau d'urgence et évidemment on n'avait pas tous les chiffres et toutes les connaissances pour pousser plus loin.

Bref, durant son premier mandat complet, Labeaume a préféré mettre le feu partout, construire un Colisée 100% public à loyer modique pour PKP, négocier un contrat de gestion de l'amphithéâtre où la ville s'est engagée à assumer 50% des pertes d'opération durant TOUTES les années où il n'y aura pas d'équipe de la NHL dans le building, amuser les gens au frais de la ville avec un Cirque du Soleil et un moulin à images "gratuit et rénover les infrastructures négligées par l'administration précédente sans couper quoi que ce soit ailleurs dans le budget pour respecter la capacité d'endettement de la ville et de payer de ses citoyens.

Lors de son dernier voyage à San-Francisco, ce maire fraîchement converti à l'urgence des fonds de pension n'est même pas allé rencontrer le maire de San-José qui est lui aussi aux prises avec un déficit colossal du Régime de retraite de ses fonctionnaires et qui est déjà à mettre en place des solutions "difficiles".

Un gars vraiment sérieux, mais surtout, qui n'improvise pas, n'aurait jamais manqué une telle occasion.

Labeaume lui a préféré essayer une Tesla et nous dire que 120 000$ pour ça, c'était quand même abordable.

Pour revenir à votre opinion, effectivement, Labeaume a eu, de toute évidence, un mandat fort. L'aurait-il été autant si Bettman avait annoncé un moratoire sur toute expansion et déménagement d'équipes pour les 10 prochaines années? Pas certain.

Mais soyons bon joueur et laissons de côté cette dernière supputation.

Si vous voulez mon avis, Labeaume n'a pas tout fait ce qu'il fallait du côté de la négociation pour qu'on lui accorde davantage de pouvoirs.

Le ministre ne peut pas changer la loi pour Québec et pas pour les autres villes, qui pensent encore qu'une solution négociée est possible. Il y a peut-être de bons négociateurs, de bons communicateurs et surtout de bons gestionnaires parmi les autres maires.

Je n'ai, pour l'instant, aucune raison de penser que la solution préconisée par Labeaume - soit, de forcer la main du provincial pour qu'il change la législation -, ne serait pas la même préconisée par un maire incompétent, piètre négociateur et communicateur qui voudrait cette solution pour pallier ses tares.

Voilà un gars qui s'est fait rouler dans la farine par Rapaille, PKP et Robert Lepage - deux fois plutôt qu'une, pour ce dernier -, à qui on voudrait confier davantage de pouvoirs pour régler un dossier aussi crucial que le régime de retraite des employés de la ville?

L'impuissance de Labeaume n'est peut-être pas seulement due à la législation et, pour l'instant, il n'est pas possible, selon moi, de le déterminer.

Imaginez alors ce que peut en penser un Ministre Péquouiste pro-syndicat.
De plus, le Ministre Gaudreault semble déterminé à redonner ses lettres de noblesse à la métropole avant d'accommoder notre petit Napoléon.

Labeaume a eu 6 ans pour trouver une solution négociée avec les syndicats ou pour prouver que c'était impossible de procéder sans une nouvelle législation permettant d'imposer ses solutions. Il a échoué dans les deux cas.

Un mandat fort ne peut forcer le provincial à pallier la turpitude déni maire de Québec.

C'est dommage, mais ça va prendre plus de temps. Ce n'est pas la faute de toute la province si Labeaume a perdu 6 ans et beaucoup d'argent des contribuables, et ce, même s'il a été récompensé par sa population.


Yannick Gagné
Libre@penseur
5 novembre 2013