jeudi 9 décembre 2010

Les tenants du délétère principe de précaution

Ces groupuscules de défense de tout et de rien ont compris comment fonctionnent les médias et, surtout, de quoi ils se nourrissent.
Une chose est certaine, ils ne tueront jamais ce qui leur donne une raison de vivre. Ce qui veut dire que les causes qu’ils prétendent défendre existeront toujours, et ce, même si on fait tout ce qu’ils demandent. S’ils admettaient qu’ils n’y a pas ou plus de problème, ce serait l’équivalent, pour eux, de tuer la poule aux oeufs d’or.
Si vous croyez à la pureté des intentions d’André Bélisle, de Steven Guilbault et Gaston Cadrin (GIRAM), pour ne nommer que ceux-là, vous êtes dotés d’une belle naïveté. Ce qu’il y a de pure – dans le sens de clair et limpide – c’est l’intérêt personnel qu’ils en retirent. Même genre d’intérêts personnels qu’ils trouvent profondément méprisables chez les gens qu’ils dénoncent.
Or, ces parasites ont aussi un rêve. Celui de bloquer tout développement? Pas tout à fait. Leur rêve est d’assurer leur pérennité en devenant les juges obligés de tout développement futur. Pour eux, ce serait le rêve ultime.
Pour ce faire, ils tentent d’importer et de mettre en place, un principe anti-progrès et anti-sciences qui est trop bien implanté en Europe : Le principe de précaution.
Résumé ainsi, ce principe exige que tout projet de développement ait démontré qu’il n’a et n’aura aucune conséquence négative sur quiconque ainsi que sur l’environnement, actuellement et dans le futur.
Or, aucun projet de développement – tout scientifique qu’il soit – ne peut se qualifier selon cet utopique principe.
Si on avait appliqué ce principe dans les 200 dernières années, aucun médicament n’aurait vu le jour, par exemple. Quand on y pense, tout ce qui a fait appel à la science, durant cette période, n’aurait pu être développé.
Je vous rappelle que, selon Karl Poppers, la science évolue de théories contestables en théories contestables et que tout ce qui n’est pas contestable relève de la magie ou de la mystique.
Actuellement, nous avons un bon exemple de théorie incontestable : Le réchauffement climatique anthropique. Selon la définition, de Poppers, on peut douter du caractère scientifique qui a mené aux derniers rapports du GIEC sur le sujet.
Donc, revenons aux gaz de shale et imaginons que ces groupuscules d’intérêts personnels réussissent, à la longue, à imposer ce délétère principe de précaution comme base de tout développement.
Le seul développement possible, en ces circonstances, serait celui qui est incontestable…
Nous serions donc soumis aux lois de l’arbitraire, de la magie et de la mystique ?
Très peu pour moi.
Une loi physique élémentaire dit que tout ce qui cesse d’évoluer, stagne et fini par s’effondrer.
C’est ce que nous voulons pour notre monde?
C’est directement là que nous mènerons ces groupuscules, si nous continuons à leur donner de l’importance.
«Qui craint de souffrir, souffre déjà ce qu’il craint.»Montaigne

Yannick Gagné
Libre@penseur
9 décembre 2010

jeudi 18 novembre 2010

À populisme, populisme et demie ?



Lula, Hugo Chavez, Evo Morales et La revolution Orange en Ukraine, tous des mouvements typiquement populistes, ont reçu l’approbation des gauchos du Plateau.

Pourquoi ? Je vous laisse deviner

D’ailleurs, la rhétorique gauchiste tient davantage du populisme que de l’intellectualisme ou de la science économique, car l’échec du modèle, sous ses multiples avatars, interdit d’associer le socialisme à une quelconque science.

Peut-on qualifier d’intellectualisme le fait que des soi-disant intellos, se gargarisent  de chimères et pérorent sur des idées surannées?

Si l’intellectualisme se satisfait de si peu, alors le populisme n’existe pas.


Yannick Gagné
Libre@penseur
18 novembre 2010

jeudi 28 octobre 2010

Tout ce que le gouvernement touche se transforme en merde !

Savez-vous ce qui - au final - a fait la différence dans la décision d'aller de l'avant avec le projet de Pauline Marois, c'est-à-dire, le projet de garderies à 5$ - maintenant 7$ ?

L'échec à l'évasion fiscale. La promesse d'éliminer toute une économie souterraine de services de garde qui s'était développée au fil du temps.

La logique étant que plus personne ne fréquenterait les services des gardiennes au noir, si le gouvernement offrait désormais des places à 5$/jour.  De plus, les gardiennes au noir s'amenderaient et profiteraient de l'occasion en or de ne pas perdre leur business en devenant des RSG (Responsable de services de garde). Cette récupération d'argent donnait au PQ la caution morale et financière requise pour accommoder Pauline (25 ans en retard).

D'où je tiens ces informations, je le garde pour moi. Toutefois, quiconque était au MFE à la fin des années 90, début 2000 pourra vous confirmer l'information.

Or, les anciennes gardiennes accommodantes agréables se sont progressivement transformées en RSG rigides, intransigeantes et procédurières.

Sont-elles les seules à blâmer? Certainement pas.

Le système dans lequel elles ont été entraînées avait pour mission première de les mettre au pas.  De travailleuses autonomes, elles sont devenues les esclaves d'un système si bureaucratique et inadapté à leur situation de travailleuse autonome, qu'elles ont perdu cette liberté - liberté qui génère un tel sourire et une telle passion, que le bonheur ainsi exposé ne peut être factice - qui caractérise le statut de travailleuse autonome.

Le prix facturé, les ratios d'enfants, le nombre d'heures d'ouverture par jour, l'aménagement de l'espace intérieur et extérieur, le nombre maximum de vacances que peut prendre un parent, toutes les clauses des contrats de garde, les protocoles d'administration de tylenol et de crème solaire, etc. étaient désormais dictées par le MFE.

La bureaucratie était tellement lourde et le nombre de place si insuffisant, qu'il était préférable pour un parent de réserver sa place tôt - c'est-à -dire, lors d'un test de grossesse positif -, commencer à payer, et ce, même si l'enfant ne fréquentait pas encore le service et ensuite, le cas échéant, payer 5 jours au lieu de 3 pour préserver sa place, -car la gestion d'un enfant fréquentant 3 jours + un autre fréquentant 2 jours requiert encore plus paperasse et de gestion qu'un seul fréquentant 5 jours. Ces façons de faire ont privé nombre d'enfants d'une place.

Sans compter la situation de parents qui ne travaille pas l'été ou qui ont beaucoup de vacances, et qui doivent trafiquer les fiches de présences pour ne pas dépasser le nombre d'absences maximales permises avant que la RSG perde son droit à la subvention.

Or, ce système a carrément transformé des travailleuses autonomes honorables et passionnées en de vulgaires fonctionnaires rigides, sans jugement, blasées et toujours insatisfaites.

Elles ont subi le traitement de la maison des fous dans Les Douze Travaux d'Astérix.

Évidemment, avec le temps, le système de garderie en milieu familial est devenu un aimant à parasites, qu'on a même plus besoin de transformer en «bon» fonctionnaires, car ledit système attire principalement les femmes avec la «bonne» attitude.

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Depuis qu'on a quitté le service de garde subventionné, fini la rigidité, l'intransigeance et la face de boeuf.

Sourire, bonheur, flexibilité et tarification à l'utilisation sont toujours au rendez-vous.

Celle qui garde nos enfants, maintenant, avait fait une demande d'évaluation de la part d'un CPE afin de voir si elle se qualifiait pour devenir RSG. En apprenant les exigences, elle a elle-même fermé la porte à cette option, parce qu'elle ne voyait pas comment elle pourrait avoir du plaisir à faire son travail dans ces conditions.

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En conclusion,  le gouvernement a voulu se mêler de quelque chose qui n'était pas parfait afin de le corriger. Ce faisant, il a créé un problème bien plus grand encore.

Aujourd'hui des travailleuses soi-disant autonomes, ont obtenu le droit de se syndiquer et font la grève pour avoir droit à des vacances et des congés fériés payés, une augmentation de leur «salaire» et pour avoir droit au fonds de pension des employés de l'État.

Le système des CPE est maintenant associé à la corruption.

Le système a toujours été déficitaire et la situation ne fait qu'empirer.

Il manque encore énormément de places, entre autre, à cause du «traficotage» des fiches de présences, induit par une bureaucratie écrasante.

Des dizaines de milliers de parents et futurs parents sont devenus dépendants de ce programme social. Ils sont convaincus qu'ils ne pourraient s'en passer.

Les parents ne font plus affaire avec de bonne gardiennes d'enfants disponibles et passionnées, mais avec des fonctionnaires rigides et affairées.

Qu'est-ce qui a donné la caution morale et économique à cette politique de Pauline Marois, déjà? .....

Le gouvernement est tout le contraire d'un alchimiste. Il prend de l'or et ne peut faire autrement que le transformer en vil métal.

Yannick Gagné
Libre@penseur
27 octobre 2010

samedi 25 septembre 2010

Quel peuple de victimes et de perdants !

Du Québec Bashing ?

Quand on nous diagnostique une maladie, est-ce qu'on accuse le médecin de faire du Bashing ?

L'épouvantail du dénigrement et de la xénophobie n'est jamais rangé bien loin au Québec.

Tels que tous les peuples losers hébergés sur cette planète, nous ne seront toujours que de pauvres victimes en attente de la prochaine agression ou du prochain cataclysme.

D'ailleurs, l'agression contre le Québec qui est imminente d'ici les 5 prochaines années, c'est la réforme de nos politiques sociales et économiques par les financiers internationaux. En bonnes futures victimes, nous auront ignoré cette échéance dans le déni et le jovialisme le plus complet, car ici, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possible.

Si des gens doutent vraiment que nous avons une culture de corruption au Québec, souvenez-vous seulement que le Mouvement Desjardins n'a pu prospérer et croître qu'en banalisant, voire, en faisant fi des conflits d'intérêts.

Yannick Gagné
Libre@Penseur
25 septembre 2010


Le Journal de Quebec
25 sept. 2010, p.1

mercredi 22 septembre 2010

La soi-disant contradiction de Maxime Bernier


Je ne croyais pas nécessaire de pondre ce texte, car je me disais que quelqu’un allait inévitablement en parler.

Malheureusement, trop de gens intéressés au dossier du nouveau Colisée et impatients de voir se déverser les millions de Québec et d’Ottawa sur les terrains d’Expo-Cité ont décidé de laisser leur sens critique, voire leurs connaissances, au vestiaire.

J’admets que notre système parlementaire britannique n’est pas facile à suivre. En fait, dès lors que nous avons élu un député, plus souvent qu’autrement, il se transforme en représentant du gouvernement auprès des citoyens de sa circonscription, alors que son rôle est exactement le contraire.

Le fait qu’on puisse battre un gouvernement en chambre force ce dernier à imposer une ligne de parti lors de votes sur des projets de loi ou certaines motions. Même si ce ne sont pas tous les projets de loi ou motions qui peuvent obliger le Gouverneur Général à dissoudre la chambre en cas de « défaite » du gouvernement sur un vote, la ligne de parti est imposée presque en toutes circonstances.

Le fait qu’un député puisse porter deux chapeaux porte aussi à confusion. En effet, un député peut aussi être ministre. Un ministre gère un ministère qui lui a été confié par le premier ministre et fait partie du cabinet (Ensemble des ministres et du premier ministre). C’est proprement dit le « Gouvernement ». C’est eux qui vont présenter la plupart des projets de loi.
Un jour on est ministre et une fois dans son bureau de circonscription, on redevient député. C’est une forme de conflit d’intérêt en apparence. Où s’arrête le rôle de député et ou commence celui de ministre et vice-versa. La même chose s’applique au Premier ministre.

Au Canada, contrairement aux États-Unis, seuls les habitants de la circonscription, où se présente le chef du parti, peuvent voter pour le « Premier ministre ». De plus, au Canada, le cabinet sera formé à partir des députés élus. Aux États-Unis, les secrétaires – équivalents de nos ministres – sont recrutés par le Président – qui lui est élu au suffrage universel – parmi la société civile américaine.

Ce qui fait qu’au Canada, si aucun député ayant de connaissances très poussées en économie, par exemple, se fait élire, le Premier ministre nommera tout de même un ministre des finances et un ministre du développement économique parmi les députés élus. Tandis qu’aux États-Unis, on peut prétendre avoir recruté une sommité à la tête de chacun des secrétariats, puisqu’on peut recruter n’importe qui de très qualifié à ce poste, et ce, même si cette personne est un membre ou un partisan du parti adverse.
Les rôles du député

1. Législateur
2. Contrôleur
3. Intermédiaire

C’est sur le dernier rôle que je vais m’attarder. Voici comment on le décrit sur le site de l’Assemblée Nationale :

« Député intermédiaire

Le député représente ses concitoyens. Chaque semaine, dans les moments où il ne siège pas à l’Assemblée, il travaille dans sa circonscription. À son bureau, il traite les demandes des citoyens qui, par exemple, veulent avoir accès à un programme gouvernemental, souhaitent faire modifier une loi ou un règlement ou formulent une plainte à l’égard d’un ministère ou d'un organisme du gouvernement du Québec (l’Administration).

Le député exerce un rôle d'intermédiaire entre ses électeurs et l'Administration. Il s'assure que sa communauté reçoit sa juste part des programmes publics en santé, en éducation, sur le plan de l’aide à l’emploi, etc.

Il peut, au nom d’un groupe, présenter à l’Assemblée une pétition demandant le redressement d’une situation que subit une personne ou une association et qu’il considère injuste.

Enfin, le député fait la promotion du développement régional. Il fait valoir les besoins de sa circonscription auprès des ministres et des fonctionnaires responsables de l’allocation des finances de l’État. C’est à l’occasion des débats, de l’étude des crédits du gouvernement ou de rencontres avec les ministres et les fonctionnaires que le député défend les dossiers de sa circonscription. »

Évidemment, on sait pour quel parti on vote et on connaît – ou on devrait connaitre- les orientations du parti au pouvoir.

Toutefois, en aucun cas il n’est mentionné que les convictions personnelles d’un député peuvent lui permettre de refuser de tout mettre en œuvre pour aider les gens de sa circonscription à avoir accès à un programme gouvernemental, faire modifier une loi ou un règlement ou de formuler une plainte à l’égard d’un ministère ou d’un organisme.

En fait, un député qui refuserait ces demandes irait carrément à l’encontre de son rôle.
Voilà pourquoi il n’y a aucune contradiction entre la position de Maxime Bernier dans le dossier de la salle multifonctionnelle à Ste-Marie-de-Beauce ayant profité d’un financement entièrement public, et sa position dans le dossier du nouveau Colisée.

Dans le premier cas, c’était son rôle et son devoir d’aider des gens de sa circonscription à tirer le maximum de ce qu’ils pouvaient obtenir du ou des programmes fédéraux en vigueur. Ça aurait été aussi son rôle et son devoir de les aider même si aucun programme n’avait existé, et ce, peu importe ses convictions personnelles.

Dans le cas du nouveau Colisée, la demande provient d’une circonscription qui n’est pas la sienne. Il peut donc s’exprimer en fonctions de ses convictions profondes, n’en déplaise aux partisans du projet. J’irai même plus loin en disant qu’il aurait le devoir de s’y opposer s’il pensait que l’argent demandé par le Maire de Québec et ses « cheerleaders » médiatiques sans honneurs, pouvait représenter une iniquité envers la population de sa circonscription.

Ceci étant dit, le battage médiatique de certains médias girouettes et de certains animateurs de radio et journalistes aveuglés, concernant une soi-disant contradiction dans les positions tenues par Maxime Bernier démontre, tout simplement, l’ignorance de ces derniers concernant notre système politique ou leur malhonnêteté intellectuelle. À vous de choisir.

Yannick Gagné
Libre@penseur

21 septembre 2010

P.S. Si je comprends bien, il y aurait à la radio de Québec certains animateurs qui se qualifiaient de « Rednecks » et qui maintenant, étant donné que l’argent du gouvernement pourrait servir à leur acheter une bébelle, trouvent légitime et justifié de demander un financement à 100% public et d’appuyer un Maire qui rejette avec dédain toute contribution du privé dans le projet d’amphithéâtre.

Eh bien, on peut dire qu’il y a des « Rednecks » qui bandent mou ou qui bandent carrément à gauche.

samedi 12 juin 2010

Maudite jalousie !

Réponse non-censurée au texte de Valérie Dufour de Ruefrontenac.com (Qui disait que la censure était l'apanage de la droite?)

http://ruefrontenac.com/valeriedufour/23934-virage-droite-journal-de-montreal

Que c'était beau et harmonieux lorsque tous les médias jouaient à l'unisson.

Pourquoi y a t-il de la méchanceté dans le monde?

Pourquoi tout le monde ne comprend pas ce qui est si évident pour ceux qui ont tout compris?

Pourquoi tant de dissensions?

Pourquoi les consensus sont si difficiles à obtenir?
Pourquoi la sale droite existe-t-elle?

Mme Dufour, vous avez tous les questionnements requis pour faire belle figure au concours de Miss Univers.

C'était si beau et si doux quand tout était à gauche...

Votre texte parle énormément. Bien davantage que vous ne l'auriez souhaité, j'en suis persuadé.

Nul besoin de commenter davantage.

Toutefois, il y a des choses qui ne changent pas.

Comme la haine que peut déclencher, parmi ses congénères, une ravissante et très intelligente femme, en l'occurrence, Mme Elgrably-Levy.

Depuis son arrivée au journal de Mtl, elle provoque de vives et agressives réactions de la part, tant des femmes moches et sottes que des hommes gauchos ou leaders syndicaux.

Je ne sais pas de quel groupe fait partie Mme Valérie Dufour...

Yannick Gagné
Libre@penseur

jeudi 10 juin 2010

Relativisme intellectuel, quand tu nous tiens.

Depuis quelques temps, Labeaume et ses adorateurs - en l'occurrence, la plupart des journaliste de Québec -, répètent une hérésie économique, se présentant ainsi, comme les auteurs d'une nouvelle théorie économique.

Le dernier thuriféraire du maire à l'avoir fait, est François Bourque, du journal Le Soleil, en entrevue à Québec800, la semaine dernière.

C'est l'offre qui précède ou qui provoque la demande

Revenons un peu en arrière...

En fait, c'est Jean Paul L'allier, alors premier magistrat de la ville de Québec, qui fût le premier à se servir de cette de cette théorie fumeuse.

Eh oui, c'était en pleine crise de la prostitution juvénile à Québec. Le règne de Jean-Paul L'allier, s'achevait sur une bien triste et nauséabonde note.

Questionné de toute part - par certains journalistes non complaisants - sur les méthodes préconisées afin d'enrayer ce fléau, le monarque, refusait catégoriquement d'ouvrir la porte à un durcissement envers les clients d'un tel réseau. Argument : C'est l'offre qui crée la demande.

Évidemment, L'allier n'était pas très chaud à l'idée qu'on fasse la vie trop dure aux clients de ce type de réseau abjecte, car tellement de rumeurs - probablement fausses, du reste - impliquaient ses amis ou connaissances.

André Arthur disait, à l'époque : "Je ne dis pas que l'allier est tout croche, je dis qu'il est tout proche"

Peu importe, on a servi au peuple une hérésie économique à des fins bassement cosmétiques car l'Allier ne pouvait plus souffrir la perspective de voir sa ville éclaboussée, dans le futur, en même temps que seraient révélés la turpitude et les perversions de certains de ses citoyens notables.

Tout le monde sait que sans demande, l'offre ne survit pas. Toutefois, la demande peut souffrir un manque ou une absence d'offre, car c'est à cause de l'existence de cette demande qu'une offre se développera.

Si il n'y a pas de demandes pour des filles prépubères, aucun proxénète ne prendra le risque de garder et d'entrenir ce type de filles.

Même, Bordeaux, - archétype de la cité parfaite, pour le président L'allier - a réglé ce problème en s'attaquant à la demande, c'est-à-dire, aux clients. Rappelons que Jean-Paul 1er avait été outré qu'un journaliste ôse poser la question au maire de Bordeaux.

Revenons en 2010

Aujourd'hui, de bons gauchistes ont décidé de se servir de nouveau de cette fausseté économique, mais cette fois-ci, pour justifier des dépenses somptuaires en infrastructures.

Ce qu'ils disent maintenant, c'est qu'il importe peu que la population ne veuille pas d'un projet comme celui d'un tramway, par exemple, car c'est la mise en service de ce dernier qui éveillera le besoin, des citoyens de la ville, de s'en servir.

Vous rendez-vous compte? N'est-ce pas un tantinet machiavélique? Ça ouvre la porte à n'importe quelle idée de grandeur injustifiée. Et à Québec, la porte est grand ouverte avec la majorité dictatoriale que les citoyens ont donné à un petit Napoléon de pacotille inadéquatement médicamenté et en perpétuel SPM.

Labeaume, vous l'avez voulu? Eh bien! Maintenant vous l'avez dans l'c**...

Évidemment, comme c'est confirmé, depuis la chute du mur de Berlin, les économistes gauchistes sont des hérétiques.

Chaque fois qu'ils s'en mêlent, c'est la catastrophe pour des milliers d'humains. Rappelons-nous seulement la tristement célèbre politique d'accès à la propriété (1999) de Bill Clinton qui a mené à la Crise Immobilière et financière de 2008.

C'est l'offre qui détermine, précède ou provoque la demande ? C'est archi-faux.

Connaître la fausseté de ce principe, devrait provoquer chez chacun de nous une méfiance instantanée lorsque quiconque essaie de nous le faire passer pour vrai.

Ici, la tentative est tellement grossière qu'elle en dit long sur ce que le maire et ses sbires journalistes pensent de nous.


Yannick Gagné
Libre@penseur

samedi 5 juin 2010

Un Retour à l'écriture ?



J'ai alimenté un blog intitulé Libre@penseur, il y a quelques années (2003-2005) sur Geocities. En fait, c'était un site que j'avais monté de façon rudimentaire et qui demandait un temps fou pour, ne serait-ce, que pour la mise en page. L'écriture me demandait aussi beaucoup de temps.

J'ai aussi envoyé certains de mes textes à des journaux, dont certains ont été publiés. Même Le Devoir publia un de mes textes, au lendemain de la décision du CRTC de retirer la licence de radiodiffusion de CHOI, en lui réservant un espace important.

J'ai aussi collaboré au site choiradiox.net, piloté par Danny Thompson. M Thompson m'avait demandé alors de d'écrire un texte régulièrement pour le site. Cette collaboration cessa, aussitôt que le départ de Jeff Fillion fût annoncé. Je ne pouvais me résoudre à être associé à une organisation qui venait de saborder sa cause, en l'occurrence, la liberté d'expression.

Je continuai ma contribution en participant à certains forums de discussions afin de parler de liberté, d'humanisme et de droite.

Après avoir été banni du site de Radioréveil, je continuai seulement sur le site de Radiopirate, jusqu'à ce que je décide d'y résilier mon abonnement - pendant un an et demi - afin de prendre un peu de recul face à tout ce que nous venions de vivre, ces dernières années, à Québec, et pour réfléchir à l'avenir. Avions-nous tout fait ça pour rien?

Ayant été de la fameuse marche de CHOI à Québec et du voyage à Ottawa (Avec ma pancarte sur laquelle on pouvait lire : Power tends to currupt, absolute power currupts absolutely), je pensais que nous étions réellement près d'assister à des changements importants au Québec.

La soirée des élections, durant laquelle l'ADQ passa près de gagner fût aussi, pour moi, un événement marquant. Et la suite...

Enfin, il y a un peu plus d'un an, j'ai décide de partir ce blogue et d'y faire la promotion des idées que je défends depuis tant d'années, mais en laissant la parole à d'autres que moi. Je n'en n'ai finalement pas fait la promotion et je l'ai plutôt utilisé comme un "Scrapbook", un témoins temporel des idées que je partage.

Il y a 5 ans, j'étais convaincu que nous nous dirigions vers des changements que nous aurions l'opportunité de choisir et de planifier.

Aujourd'hui, je pense aussi que ces changements se produiront. Toutefois, ce n'est pas une prédiction bien difficile. Il y aura des changements, parce que nous seront contraints de les faire. Nous serons acculés au pied du mur et une agence de cotation dictera ces changements, à l'instar de la Grèce.

Malheureusement, pour ce qui est du mythe fondateur de notre société, il demeurera encore longtemps celui d'une victime - des anglais, hier; des agences de cotations, demain. Eh oui, une putain de victime. Comme les Palestiniens, les Grecs, les Haïtiens et les africains.

Vais-je me remettre à écrire? Je ne sais pas encore. J'ai de jeunes enfants et j'ai la responsabilité et surtout la passion de les outiller pour faire face à ce qui s'en vient, afin qu'ils puissent aspirer à autre chose qu'à devenir des victimes. Pour ce faire, mon temps et toute mon attention sont requis.

En attendant, j'ai vraiment du plaisir à "twitter". Ce média est fort intéressant, en plus de ne pas me prendre beaucoup de temps. Une idée, un téléphone mobile, "send" et le tour est joué. Bien que je le trouve contraignant au niveau de l'étaiement et de la nuance, en raison des 140 caractères max, c'est celui qui me convient le mieux pour le moment.

Cordialement,

Yannick Gagné
Libre@penseur

L'antiscience

L'antiscience fonctionne sur un mode connu, la recette de cuisine de toute idéologie: choisissez des terrains sensibles, diffusez de fausses informations, prétendez qu'elles sont démontrées, fabriquez des explications simplistes, clé en main, qui tiennent lieu d'intelligence des faits, et séduisez ainsi les esprits craintifs à tout changement.
- Guy Sorman, Le progrès et ses ennemis