mercredi 4 décembre 2013

Le salaire minimum

“Unfortunately, the real minimum wage is always zero, regardless of the laws, and that is the wage that many workers receive in the wake of the creation or escalation of a government-mandated minimum wage, because they lose their jobs or fail to find jobs when they enter the labor force. Making it illegal to pay less than a given amount does not make a worker’s productivity worth that amount—and, if it is not, that worker is unlikely to be employed.” - Thomas Sowell

Yannick Gagné
Libre@penseur
4 décembre 2013


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samedi 30 novembre 2013

Quelques questions légitimes à propos du «réchauffement climatique»


Extrait d'un texte de Jean-Michel Bélouve
 
Je vous retourne ensuite un certain nombre de questions :
 
- Il y a-t-il une raison de se demander pourquoi la température globale stagne depuis 16 ans alors que la concentration en gaz à effet de serre ne cesse de croitre ?
 
- A-t-on le droit de se demander pourquoi, au temps de l’Optimum Médiéval, les températures étaient aussi élevées, voire plus, que de nos jours ?
 
- Est-il incongru de demander pourquoi les modèles climatiques aboutissent-ils à des résultats si différents les uns des autres dans leurs prévisions à long terme ?
 
- Pourquoi ces mêmes modèles, qui n’ont pas prévu la pause récente des températures, sont-ils considérés comme plus fiables dans leurs prévisions à cent ans ?
 
- Quelles conclusions tirer de la lecture du chapitre 9 de l’AR5 Groupe 1 récemment publié par le GIEC, qui montre que les simulations des modèles climatiques ne sont conformes à la réalité observée ni sur les températures, ni sur les profils d’humidité atmosphériques, encore moins sur les nuages, et pas plus sur les aérosols ou la banquise antarctique ?
 
- Enfin, qu’est-ce qui distingue un bon climatologue d’un Richard Lindzen, d’un Roy Spencer, d’un Kabikoulo Abdussamatov, et de centaines d’autres scientifiques bardés de titres et de récompenses qui ne sont pas d’accord avec la théorie dominante, et que le GIEC ignore ?
 
 
Yannick Gagné
Libre@penseur
29 novembre 2013

mardi 5 novembre 2013

Réponse à un texte du blogue de Joanne Marcotte, dans le JdeQ


Texte de Joanne Marcotte

http://blogues.journaldemontreal.com/marcotte/parti-quebecois/sylvain-gaudreault-un-mandat-fort-ca-vaut-quelque-chose/#comments 

Si on avait affaire à quelqu'un d'autre que Labeaume dans le dossier, je serais d'accord avec vous.

Toutefois, ce gars-là ne fait que pester et vociférer contre les employés de la ville et les syndicats depuis qu'il est entré en poste.

Je n'ai jamais vu un propriétaire d'entreprise respectable, dans les 20 dernières années, traiter ses employés de la sorte, peu importe la situation.

Que ce soit PKP, les Desmarais, les frères Lemaire, la famille Baudoin pour ne nommer que ceux-là.

Je suis profondément de droite et tout aussi humaniste et je peux dire qu'on ne fait pas passer des décisions difficiles mais absolument nécessaires, de la manière dont il s'y prend, depuis le début.

Il agit comme un p'tit boss médiocre et sans envergure étalant au grand jour son gênant complexe d'infériorité.

Comprenez-moi bien, le sujet des o M régimes de retraite est un sujet très important,.voire crucial.

Toutefois, c'est un sujet qui n'est pas neuf. Plusieurs événements nous ont amené à en discuter au fil des ans.

Que ce soit la dénatalité, les congés de cotisations, la baisse générale et durable des taux d'intérêts, la crise japonaise, la bulle des sciences et technologies et tout dernièrement,  la crise de 2008.

Je discutais déjà de ce sujet, parmi d'autres, dans les années 90, avec mes chums d'université. On parlait déjà d'insoutenabilité de ces régimes si on ne faisait rien. On divergeait généralement d'opinion sur le niveau d'urgence et évidemment on n'avait pas tous les chiffres et toutes les connaissances pour pousser plus loin.

Bref, durant son premier mandat complet, Labeaume a préféré mettre le feu partout, construire un Colisée 100% public à loyer modique pour PKP, négocier un contrat de gestion de l'amphithéâtre où la ville s'est engagée à assumer 50% des pertes d'opération durant TOUTES les années où il n'y aura pas d'équipe de la NHL dans le building, amuser les gens au frais de la ville avec un Cirque du Soleil et un moulin à images "gratuit et rénover les infrastructures négligées par l'administration précédente sans couper quoi que ce soit ailleurs dans le budget pour respecter la capacité d'endettement de la ville et de payer de ses citoyens.

Lors de son dernier voyage à San-Francisco, ce maire fraîchement converti à l'urgence des fonds de pension n'est même pas allé rencontrer le maire de San-José qui est lui aussi aux prises avec un déficit colossal du Régime de retraite de ses fonctionnaires et qui est déjà à mettre en place des solutions "difficiles".

Un gars vraiment sérieux, mais surtout, qui n'improvise pas, n'aurait jamais manqué une telle occasion.

Labeaume lui a préféré essayer une Tesla et nous dire que 120 000$ pour ça, c'était quand même abordable.

Pour revenir à votre opinion, effectivement, Labeaume a eu, de toute évidence, un mandat fort. L'aurait-il été autant si Bettman avait annoncé un moratoire sur toute expansion et déménagement d'équipes pour les 10 prochaines années? Pas certain.

Mais soyons bon joueur et laissons de côté cette dernière supputation.

Si vous voulez mon avis, Labeaume n'a pas tout fait ce qu'il fallait du côté de la négociation pour qu'on lui accorde davantage de pouvoirs.

Le ministre ne peut pas changer la loi pour Québec et pas pour les autres villes, qui pensent encore qu'une solution négociée est possible. Il y a peut-être de bons négociateurs, de bons communicateurs et surtout de bons gestionnaires parmi les autres maires.

Je n'ai, pour l'instant, aucune raison de penser que la solution préconisée par Labeaume - soit, de forcer la main du provincial pour qu'il change la législation -, ne serait pas la même préconisée par un maire incompétent, piètre négociateur et communicateur qui voudrait cette solution pour pallier ses tares.

Voilà un gars qui s'est fait rouler dans la farine par Rapaille, PKP et Robert Lepage - deux fois plutôt qu'une, pour ce dernier -, à qui on voudrait confier davantage de pouvoirs pour régler un dossier aussi crucial que le régime de retraite des employés de la ville?

L'impuissance de Labeaume n'est peut-être pas seulement due à la législation et, pour l'instant, il n'est pas possible, selon moi, de le déterminer.

Imaginez alors ce que peut en penser un Ministre Péquouiste pro-syndicat.
De plus, le Ministre Gaudreault semble déterminé à redonner ses lettres de noblesse à la métropole avant d'accommoder notre petit Napoléon.

Labeaume a eu 6 ans pour trouver une solution négociée avec les syndicats ou pour prouver que c'était impossible de procéder sans une nouvelle législation permettant d'imposer ses solutions. Il a échoué dans les deux cas.

Un mandat fort ne peut forcer le provincial à pallier la turpitude déni maire de Québec.

C'est dommage, mais ça va prendre plus de temps. Ce n'est pas la faute de toute la province si Labeaume a perdu 6 ans et beaucoup d'argent des contribuables, et ce, même s'il a été récompensé par sa population.


Yannick Gagné
Libre@penseur
5 novembre 2013

samedi 12 octobre 2013

Le clown est triste dans le JdeQ, ce matin.

Labeaume est un putain de clown.

Le gars allume des feux partout sans savoir comment les éteindre.

Il maudit des conventions collectives qu'il a lui-même signé.

Il traite ses employés comme de la merde.

Il engage les fonds de la ville pour le défendre ou pour poursuivre les victimes de son instabilité émotionnelle.

Il se lance dans toutes sortes de projets ruineux tout en feignant d'accorder de l'importance à la rigueur budgétaire.

Il  fait toutes sortes de voyages blancs dont un à San-Francisco durant lequel il ne pense même pas de rencontrer le maire de San-José qui est aussi aux prises avec un déficit de régime de retraite insoutenable et qui est en train de mettre en places des solutions.

Un maire qui pense que l'argent du fédéral et du provincial ne vient pas des poches des contribuables.

Un maire qui se plaint d'avoir dû dépenser pour l'entretien des infrastructures mais qui n'a jamais coupé dans d'autres dépenses (Amphithéâtre, Moulin à image, Cirque du Soleil, Diamant de Robert Lepage, Clothaire Rapaille...) pour ne pas augmenter le budget.

Un petit homme qui n'a jamais réfréné ses ardeurs belliqueuses à l'endroit de femmes qu'il a agressé sans vergogne avec son venin bucal intempestif.

Un maire qui a repoussé les limites de l'improvisation et de la palinodies.

Bref, un vulgaire clown qui voudrait être pris au sérieux.

Yannick Gagné
Libre@penseur
12 octobre 2013


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lundi 7 octobre 2013

Politique économique du Québec??

La nouvelle politique économique du Québec imaginée par le PQ s'articule essentiellement autour d'un levier financier.

Un fonds constitué avec de l'argent emprunté, ça n'est rien d'autre qu'un levier financier.

Or, en finances personnelles, un levier financier est une stratégie à haut risque qui ne convient qu'à une infime partie de la population, soit aux plus riches.

En fait, quelqu'un voulant utiliser cette stratégie doit avoir une tolérance aux risques élevée, un revenu très élevé, une valeur nette élevée et avoir les liquidités suffisantes pour faire face à un rappel de prêt.

Tout ce que le Québec n'a pas...


Yannick Gagné
Libre@penseur
7 octobre 2013

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dimanche 29 septembre 2013

Abnégation et vraie générosité

Bravo à Maxime Bernier qui a fait davantage, en une seule journée, pour les démunis, que la plupart des activistes gauchistes n'en feront durant toute leur vie.


Yannick Gagné
Libre@penseur
29 septembre 2013

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Improvisation solo ayant pour thème : La gestion de Labeaume

Même pas foutu de profiter de la chance inouïe d'aller rencontrer le Maire de San-José - au prise avec un déficit colossal du Régime de retraite de ses fonctionnaires, qui l'oblige à devoir appliquer et prendre des décisions difficiles -, alors qu'il était à San-Francisco pour on ne sait quoi, Régis Labeaume voudrait être pris au sérieux dans la bataille qu'il mène dans le même domaine pour sa ville.

Que ce soit son ignorance de la situation de la ville de San-José ou un je-m'en-foutisme qui lui sied bien, Labeaume démontre, encore une fois, sa gestion improvisée de tous les dossiers qui lui tombent entre les mains.

En passant, ce même Labeaume qui fait ostentation de scrupules à utiliser l'argent des Québécois pour renflouer et maintenir à flot le Régime de retraite des employés de la ville, se montre pas mal moins scrupuleux lorsque vient le temps d'exiger impétueusement l'argent des autres pour payer un Colisée à loyer modique à PKP où pour se payer un inutile et anachronique tramway.


Yannick Gagné
Libre@penseur
29 septembre 2013


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samedi 21 septembre 2013

Adage Bénardien


"Si vous vous trouvez intellectuellement limité(e), adoptez en toute circonstance une posture anti-libérale. C’est un bon ersatz pour faire illusion dans les salons mondains et les meetings politiques" -  Vincent Bénard 

Yannick Gagné
Libre@penseur
21 septembre 2013

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vendredi 19 juillet 2013

Québec and friends


«Lorsqu'un peuple n'a comme mythe fondateur
qu'un florilège de récits victimaires,
 il explique à la fois sa confusion et sa perdition.»

                                                                         - Libre@penseur





Yannick Gagné
Libre@penseur
18 juillet 2013

samedi 13 avril 2013

Petite devinette!


Quelle est la différence entre la collusion en agriculture et celle dans les contrats publics?

La première affame les pauvres, mais c'est la seconde qui révolte les gauchos...


Yannick Gagné
Libre@penseur
14 avril 2013

vendredi 4 janvier 2013

Échevelures sur le thème du fiscal cliff


Quel piètre leader ce Barack Obama. Il aurait mené n'importe quelle entreprise à la faillite, incluant un simple un comptoir à limonade.

À part donner de la couleur et une tonalité particulière au vide d'un discours qu'il n'a même pas écrit lui-même, cet individu n'est absolument rien sans le concours des médias.

C'est une pure création des médias gonflée à l'hélium et montée en épingle.

C'est lors des situations corsées et de crises que toute son inanité et son enflure se révèlent à nous.

Ce gars n'a jamais créé d'emplois, n'a jamais balancé de budgets et n'a jamais redressé d'entreprise et on voudrait nous faire croire que ce dilettante a l'étoffe requis pour redresser un pays entier. Foutaise et pensée magique.

Avoir à sa tête une cruche en finances et en économie alors que les défis sont exclusivement financiers, budgétaires et économiques, c'est le pire des scénario pour nos voisins.

Mais bon, il sauvera la planète, d'une combustion prophétisée, à coups de mesures environnementales populistes et démagogiques. Un vrai visionnaire quoi.

Les gauchistes et les médias américains voulaient un Messie? Eh bien, ils l'ont maintenant.

Les fous de Dieux ne sont pas toujours ceux qu'on pense.

Fiscal cliff

Qu'une entente, à propos du fiscal cliff, survienne ou non, la seule différence que ça fera, au net, sera la durée de l'agonie avant de plonger dans le ravin.

On ne voulait tellement pas avoir à subir les affres d'une crise économique, en 2008, que les gouvernements se sont lancés dans toutes sortes de plans de naufrages ruineux, rivalisant, tous entre eux, sur le plan du ridicule, de l'illogisme économique et d'un vil clientélisme.

Où en sommes nous 4 ans plus tard? À contempler la faillite de l'État providence. Faillite déjà annoncée et attendue, mais devancée grâce à la crise.

Tout comme le failli dit que si ce n'avait été de sa dernière malchance, il n'aurait pas eu à subir la honte d'une faillite personnelle et que la faute de cette dernière incombe aux autres, une grande partie de la population n'a pas encore pris conscience de sa propre turpitude dans cette faillite imminente.

C'est la faute du capitalisme, des grosses compagnies, des riches, des bonis, des options d'actions, des Hedge funds, de Bush, de la crise, de Wall street, des PCAA, du 1%, de la vilénie humaine...

Habituellement, une faillite est causée par des dépenses qui sont continuellement plus élevés que les revenus. Tant qu'il est possible de recourir à l'endettement pour éponger les déficits annuels, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes... En fait, si tout n'est pas pour le mieux, tout est bien.

On réduit donc le stress causé par l'endettement, en dépensant davantage.

C'est classique. Toutefois, on s'habitue - on s'habitue toujours - à un niveau de vie se situant au dessus de ses revenus, voire de ses moyens, tant que les possibilités d'endettement nous permettent de pelleter assez loin en avant pour cacher cet endettement qu'on ne saurait regarder en face. Comment ne pas s'habituer au confort? C'est humain.

Je travaille pour un revenu R et mon niveau de vie D est de R+1. Ça ne prend pas longtemps de ce régime avant de se convaincre que D=R+1.

Plus longtemps dure le mensonge qu'on se raconte à soi même, plus difficile sera l'effort pour, non pas ramener l'équation à D=R, mais la ramener à D=R-1, parce qu'il faut rembourser une dette qui s'est accumulées au fil du temps. Il faudra donc vivre "sous ses moyens" durant une période plus longue que la précédente, ne serait-ce qu'à cause des intérêts.

Or, la personne qui a pris pour de "l'acquis", le +1 de la première équation aura vraiment la certitude se couper dans le maigre lorsqu'il sera devenu évident qu'elle doit dorénavant vivre à D=(R+1)-2 ou D=R-1.

La société n'est pas si différentes de l'individu.

Si on ne peut consentir à cet effort, alors l'endettement qui était devenu étouffant et difficile à gérer, deviendra carrément ingérable et létal.

C'est probablement peine perdue que de tenter de faire réaliser aux architectes des systèmes basés sur un État providence, qu'ils ont fait fausse route.

Le système était bancal dès le départ car il fut propulsé par une génération - les babyboomers - qui n'ont pas fait d'enfants comparativement à leurs parents.

Les bâtisseurs de la pyramide avaient, dès le départ, décidé qu'ils ne s'efforceraient pas de recruter de nouveaux contributeurs.

C'est parce que nos babyboomers québécois n'ont jamais été autant, des bâtisseurs d'une nouvelle société que de démolisseurs de l'ancienne, que tout s'est fait sans vision ni connaissances.

En réaction contre le style de vie de leurs parents, cette génération névrosée à réussi à faire passer ses hallucinations pour de la vision.

Ayant le poids du nombre, cette génération ne pouvait être modérée par quiconque et encore moins par elle-même - un fou peut-il guérir un fou?

Ajoutez à cela, des croyances plutôt que des connaissances économiques et financières et voilà une génération qui fut vulnérable et qui tomba entre les mains de charlatans en ces matières.

Il ne faudrait surtout pas passer sous silence le révisionnisme historique qui accoucha d'un mythe fondateur basé sur la victimisation et la démonisation, qui contribua, à ce que l'on pourrait appeler, une sorte de désorientation sociale "polymorphique".

Bref, notre modèle québécois fut construit par des névrosés désorientés et économiquement ignorants - mais enthousiastes - traumatisés par une histoire - la leur - inventée.

C'est pour ça qu'ils ne comprennent pas qu'ils sont les ingénieurs d'un des plus gigantesque schème de Ponzi les plus grotesquement conçus.

Il y a sûrement un peu d'orgueil du borné aussi...

Mais bon, maladroitement conçu ou non, un schème de Ponzi est inévitablement voué à l'effondrement. La seule différence réside dans la durée. Si les babyboomers avaient pensé à recruter - c'est-à-dire, faire des enfants -, ils auraient pu se rendre au bout de leur vie en surfant sur la vague d'une bêtise plus légère.

Malheureusement pour eux, la plupart subiront les affres d'une déliquescence économique et sociale causée par l'implosion de leur propre système, et ce, au moment où ils seront les plus vulnérables. Si justice, il y a...

Ah! Oui, le fiscal cliff.

En passant, ceux qui regardent les USA de haut, je vous rappellerai de compter toutes les guerres qu'on fait les américains et d'apprécier leur présence militaire internationale très importante - servant principalement à agrandir et protéger notre carré de sable de liberté. Ce même espace de libertés, de démocratie et de libre circulation des biens et des personnes, qui permet à nos journalistes, aux artistes, aux politicos et aux individus, de pérorer, voire de pester contre les excès de libertés, de démocratie et du système économique - qui nous a permis de nous extraire de la pauvreté généralisée - sans craindre d'être foutu en prison. Il permet même aux individus de rêver tout haut à la vie dans les pays qui répriment et punissent sévèrement l'expression d'idées "subversives".

Le Québec a des finances publiques pitoyables mais, pourtant, il ne s'est jamais battu pour agrandir ou protéger quelque espace de liberté que ce soit.

Ses élites intellectuelle, politique et culturelles ont d'ailleurs presque toujours utilisé cette liberté - gagnée et protégée par les autres - pour s'opposer à ces guerres et à cette présence militaire primordiale.

Il y a des pays et des sociétés qui s'en sortiront mieux que d'autres. Le Québec devra, quant à lui, s'en remettre au reste du Canada pour ne pas disparaître complètement.

Être libre et se devoir aux autres est antinomique.

Les discours soi-disant économiques de nos politiques sont de la foutaise.

Les discours et les actions, voire l'inaction d'Obama sont aussi de la foutaise.

La croyance selon laquelle on peut vivre indéfiniment au dessus de ses moyens, et ce, sans conséquences c'est encore de la foutaise. Faites le test avec votre budget personnel, si vous être sceptique.

La croyance selon laquelle on peut éviter la faillite sans se plier à une importante austérité budgétaires, c'est définitivement de la foutaise.

Toutefois, la causalité se vérifie toujours. En physique comme en économie. Causalité, cause et effet, action réaction.

Lorsque Clinton voulut donner accès à la propriété à tous, il s'est pris pour Dieu - ou pour son héros, Nelson Mandela -, et a décidé d'aller à l'encontre de la logique et des lois économiques. Il s'en suivit une crise financière et économique historique.

Bref, l'entente signée par Obama hier, permettant de pelleter le fiscal cliff en avant ne changera absolument rien si ce n'est que d'administrer un fix aux finances publiques américaines comme le junky qui reçoit in extremis sa dose d'héroïne.

On a même réussi à repousser de 2 mois, le débat sur les coupures de dépenses à effectuer. Eh oui! Du bien beau pelletage en avant.

Taxer sans couper pour que le party ne se termine jamais.

C'est exactement ce qui se passe au Québec et dans toutes familles financièrement irresponsables. Plus personne n'est prêt à réduire son niveau de vie pour rembourser. Vous vous souvenez de mes équations du début?

Et en se dirigeant droit dans le mur, à toute vitesse, les babyboomers, les gauchistes, les démocrates et les Québécois chantent à tue-tête, affublés de leurs ridicules lunettes roses, ce hit de Pitbull :

They can't, they won't, they never will stop the party.

They can't, they won't, they never will] stop the party.

You're having a good time up there

Yeah, Yeah, Yeah

Que no pare la fiesta, don't stop the party.

Yeah, Yeah, Yeah

Que no pare la fiesta, don't stop the party.


Yannick Gagné
Libre@penseur
3 janvier 2012