dimanche 18 décembre 2011

Quand le jupon traine par terre


En réponse à ce texte abominable de Daniel Paquet du journal de Québec. L'auteur s'est basé sur une prémisse qui est fausse, soit, la signification de la locution « Sans doute ».

M Paquet,

Votre texte de ce matin pue la condescendance en plus d'être basé sur le fruit de votre ignorance.

Premièrement, je trouve méprisable qu'on puisse exiger de quelqu'un qu'il se taise, alors que sa liberté d'expression est protégée par la Charte canadienne des droits et libertés. La liberté d'expression ne sert pas à protéger les propos qui font l'affaire de la majorité.

De plus, au cas où vous ne le sauriez pas, la locution "sans doute" ne signifie pas la certitude ou l'absence de doutes. Elle signifie: probablement, peut-être, plausible, possible.

Mais bon, est-ce de l'ignorance ou de la malhonnêteté intellectuelle?

Le reste de votre texte me fait penser que la seconde option est SANS DOUTE la bonne.

Vous abhorrez C-10 et vous avez choisi d'utiliser n'importe quel prétexte afin de pourfendre celui qui le porte à bout de bras.  Vous pouvez le dire clairement, au lieu de vous cacher derrière des arguments spécieux et des accusations fallacieuses.

M Boisvenu, lui, est honnête dans sa démarche.

Il est un exemple de résilience et d'opiniâtreté tandis que votre texte est un modèle de petitesse et de lâcheté.
Si vous étiez un vrai homme, vous feriez amende honorable dès cette semaine.

Bien à vous,

Yannick Gagné
Libre@penseur
18 décembre 2011

lundi 12 décembre 2011

Faits et croyances !


Je ne sais pas si «drôle» est le bon terme, mais je l'utiliserai tout de même pour qualifier un constat que je fais concernant beaucoup de Québécois.

Plusieurs Québécois trouvent inhumain que l'on puisse oser penser à couper des emplois dans la fonction publique ainsi que des programmes sociaux, bref, rétrécir l'État, parce que le budget de la province ne balance pas et que la dette ne fait que grossir.

Ces mêmes Québécois s'offusquent du retrait du Canada de l'Accord de Kyoto. Or, pour l'instant, le réchauffement climatique anthropique n'est qu'une théorie encore très contestable, et ce, même si les climatocroyants la considère incontestable. Le respect de Kyoto aurait mis tout un secteur de l'économie canadienne - et le reste des secteurs, par contagion - en péril, ce qui aurait occasionné des pertes d'emplois importantes.

Un bilan qui ne balance pas, c'est factuel. Dépensez plus que vous ne gagnez pendant une certaine période et vous verrez que les difficultés liées à votre réalité seront tout, sauf théoriques. Nier votre réalité, n'éloignera pas les créanciers, au contraire. 

Ce qui est drôle, c'est que les Québécois sont prêts à sacrifier plusieurs milliers d'emploi sur l'autel d'une simple théorie qui n'a pas encore passé l'épreuve des faits, mais en revanche, ils trouvent inhumain que l'on coupe des emplois et des services afin que le budget de la province balance et qu'on puisse commencer à rembourser la dette pour ne la léguer aux générations à venir.

Je ne sais vraiment pas si «drôle» est le bon terme...


Yannick Gagné
Libre@penseur
12 décembre 2011

mardi 6 décembre 2011

La scientologie climatique


Je ne pense pas qu'il y ait de complot organisé concernant le soi-disant réchauffement climatique anthropique.

Il y a seulement des intérêts personnels et corporatistes convergents. Ceux qui souhaitent et dépendent de la perrénité des subventions pour la recherche en ce domaine, les anti-capitalistes, les altermondialistes, les anti-américains, les anti-développement, les anti-progrès, les environnementalistes et les antisciences se retrouvent au point de convergence que représente cette idéologie, devenue idée reçue.

Si on enlève l'humain de l'équation, la tempête parfaite disparaît.

Pourquoi subventionnerait-on la recherche en cette matière si c'était inéluctable et qu'on ne pouvait rien y changer?  Si, peu importe, ce que nous aurions fait dans le passé et ce que ferions dans le futur ne pouvaient avoir une incidence sur ce qui se produira?

Il n'y aurait aucune raison de continuer à subventionner de telles recherches.

Des budgets iraient dans le développement de moyens pour s'adapter aux inévitables changements. Ce qui coûterait beaucoup moins cher et serait plus graduel.

Les subventions liées à la recherche tomberaient et l'american way of life continuerait.

Qui seraient les perdants, dans ce cas? Tous ceux que j'ai énumérés précédemment.

Les scientifiques perdraient leur poule aux oeufs d'or; les anciens communistes recyclés en écologistes et en environnementalistes perdront une autre bataille contre leur ennemi juré; les antisciences perdront l'élément qui leur permettait de fouler aux pieds tous les fondements de la Science, avec l'imposition de consensus au détriment de la succession de théories contestables; les anti-progrès et les anti-développement et altermondialistes verront, être réduit à néant, le frein qu'ils souhaitaient imposer aux diverses économies. Bref,  ils ont tous besoin de l'humain, mais ce n'est pas pour son bien.

C'est aussi pour cela qu'ils deviennent agressifs et hargneux lorsqu'on ose mettre en doute cette partie de leur théorie. Car sans cet élément, tout s'effondre.

Le GIEC a annoncé l'an dernier qu'il commencerait a étudier les effets de l'activité solaire sur le réchauffement climatique.  Hein???

Plus tôt cette année, à l'aide du grand collisionneur de Hadron du CERN des scientifiques ont réussi à prouver leurthéorie concernant l'effet des rayons cosmiques dans le réchauffement climatique, plus précisément, dans la formation des nuages.

Voilà au moins deux éléments qui sont sûrement sous-estimés dans les modélisations informatisées du climat du GIEC, car voilà en quoi consiste l'intégralité de la science des changements climatiques: des modélisations dont les paramètres sont déterminés par les scientifiques eux-mêmes.

Or dans ce type de modélisations à variables multiples, la sous ou la surestimation de certaines variables par rapport à d'autres peut avoir un effet immense sur les conclusions à tirer, a fortiori, lorsqu'on travaille à des niveaux de précision de 1 à 3 degrés sur 100 ans.

Il est d'ores et déjà admis, selon le GIEC, que l'humain est le principal responsable (90%) du réchauffement climatique, et ce, malgré que ce même GIEC ignore l'importance de certaines variables.

L'effet d'albédo, l'activité solaire, le CO2, le CO2 produit par l'humain, le méthane, le rayonnement cosmique, le forçage négatif des aérosols anthropiques et autres facteurs ne peuvent être bien calibrés si on ignore, volontairement ou non, l'importance de chacun d'eux. La modélisation n'est jamais meilleure que les intrants qu'on lui fournit.

Selon plusieurs scientifiques, il serait beaucoup trop tôt pour tirer des conclusions aussi importantes que la responsabilité de l'humain dans le réchauffement, et ce, si réchauffement, il y a. 

Selon le GIEC, le réchauffement climatique anthropique est INCONTESTABLE.

Or, la science évoluant de théories contestables en théories contestables (Karl Popper), on peut douter fortement du caractère scientifique de la science telle que pratiquée par le GIEC.

Le CO2 est aussi un bouc-émissaire de choix, mais je ne développerai pas davantage à ce sujet.

Ce qui me fait rire, c'est l'agressivité et l'opiniâtreté des climatocroyants envers ceux qui n'acceptent pas,  sans poser de questions, le fruit de leurs croyances, à plus forte raison, à cause du nombre très marginal de ces derniers.

Faites le test dans une réunion de famille,  une soirée entre amis ou au travail.  Mettez en doute la vulgate réchauffiste anthropique du GIEC,  même si vous y adhérez, dans le fonds. Vous constaterez la fureur qui animera votre entourage, surtout si vous avez des arguments. Une fureur qui rappelle celle des prêtres et des évêques lorsque confrontés à un impie.

Crois ou meurt.

Vous conviendrez qu'on est foutrement loin de la science.

Yannick Gagné
Libre@penseur
6 décembre 2011

jeudi 1 décembre 2011

Self-made man

J'ai déjà appris, dans un cours, et constaté par la suite, que la plupart des self-made men, trouve primordial de redonner -sous de multiples formes, dont la philanthropie - une partie de leur richesse, à la société.

Le mythe du riche avare misanthrope est fait pour ceux qui ont un petit pois à la place du cerveau et qui gobent tout ce qui ne leur demande que peu d'efforts intellectuels, et surtout, ce qui n'exige aucune expérimentations.

Voici la lettre ouverte que Leon G. Cooperman, Chairman et Chief Executive Office d'Omega Advisors, à écrite à l'attention du président Obama.

Yannick Gagné
Libre@penseur
1 décembre 2011