Je ne pense pas qu'il y ait de complot organisé concernant le soi-disant réchauffement climatique anthropique.
Il y a seulement des intérêts personnels et corporatistes convergents. Ceux qui souhaitent et dépendent de la perrénité des subventions pour la recherche en ce domaine, les anti-capitalistes, les altermondialistes, les anti-américains, les anti-développement, les anti-progrès, les environnementalistes et les antisciences se retrouvent au point de convergence que représente cette idéologie, devenue idée reçue.
Si on enlève l'humain de l'équation, la tempête parfaite disparaît.
Pourquoi subventionnerait-on la recherche en cette matière si c'était inéluctable et qu'on ne pouvait rien y changer? Si, peu importe, ce que nous aurions fait dans le passé et ce que ferions dans le futur ne pouvaient avoir une incidence sur ce qui se produira?
Il n'y aurait aucune raison de continuer à subventionner de telles recherches.
Des budgets iraient dans le développement de moyens pour s'adapter aux inévitables changements. Ce qui coûterait beaucoup moins cher et serait plus graduel.
Les subventions liées à la recherche tomberaient et l'american way of life continuerait.
Qui seraient les perdants, dans ce cas? Tous ceux que j'ai énumérés précédemment.
Les scientifiques perdraient leur poule aux oeufs d'or; les anciens communistes recyclés en écologistes et en environnementalistes perdront une autre bataille contre leur ennemi juré; les antisciences perdront l'élément qui leur permettait de fouler aux pieds tous les fondements de la Science, avec l'imposition de consensus au détriment de la succession de théories contestables; les anti-progrès et les anti-développement et altermondialistes verront, être réduit à néant, le frein qu'ils souhaitaient imposer aux diverses économies. Bref, ils ont tous besoin de l'humain, mais ce n'est pas pour son bien.
C'est aussi pour cela qu'ils deviennent agressifs et hargneux lorsqu'on ose mettre en doute cette partie de leur théorie. Car sans cet élément, tout s'effondre.
Le GIEC a annoncé l'an dernier qu'il commencerait a étudier les effets de l'activité solaire sur le réchauffement climatique. Hein???
Plus tôt cette année, à l'aide du grand collisionneur de Hadron du CERN des scientifiques ont réussi à prouver leurthéorie concernant l'effet des rayons cosmiques dans le réchauffement climatique, plus précisément, dans la formation des nuages.
Voilà au moins deux éléments qui sont sûrement sous-estimés dans les modélisations informatisées du climat du GIEC, car voilà en quoi consiste l'intégralité de la science des changements climatiques: des modélisations dont les paramètres sont déterminés par les scientifiques eux-mêmes.
Or dans ce type de modélisations à variables multiples, la sous ou la surestimation de certaines variables par rapport à d'autres peut avoir un effet immense sur les conclusions à tirer, a fortiori, lorsqu'on travaille à des niveaux de précision de 1 à 3 degrés sur 100 ans.
Il est d'ores et déjà admis, selon le GIEC, que l'humain est le principal responsable (90%) du réchauffement climatique, et ce, malgré que ce même GIEC ignore l'importance de certaines variables.
L'effet d'albédo, l'activité solaire, le CO2, le CO2 produit par l'humain, le méthane, le rayonnement cosmique, le forçage négatif des aérosols anthropiques et autres facteurs ne peuvent être bien calibrés si on ignore, volontairement ou non, l'importance de chacun d'eux. La modélisation n'est jamais meilleure que les intrants qu'on lui fournit.
Selon plusieurs scientifiques, il serait beaucoup trop tôt pour tirer des conclusions aussi importantes que la responsabilité de l'humain dans le réchauffement, et ce, si réchauffement, il y a.
Selon le GIEC, le réchauffement climatique anthropique est INCONTESTABLE.
Or, la science évoluant de théories contestables en théories contestables (Karl Popper), on peut douter fortement du caractère scientifique de la science telle que pratiquée par le GIEC.
Le CO2 est aussi un bouc-émissaire de choix, mais je ne développerai pas davantage à ce sujet.
Ce qui me fait rire, c'est l'agressivité et l'opiniâtreté des climatocroyants envers ceux qui n'acceptent pas, sans poser de questions, le fruit de leurs croyances, à plus forte raison, à cause du nombre très marginal de ces derniers.
Faites le test dans une réunion de famille, une soirée entre amis ou au travail. Mettez en doute la vulgate réchauffiste anthropique du GIEC, même si vous y adhérez, dans le fonds. Vous constaterez la fureur qui animera votre entourage, surtout si vous avez des arguments. Une fureur qui rappelle celle des prêtres et des évêques lorsque confrontés à un impie.
Crois ou meurt.
Vous conviendrez qu'on est foutrement loin de la science.
Yannick Gagné
Libre@penseur
6 décembre 2011
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