mardi 22 juillet 2014

Lucidité

«Nous ne devons pas entretenir l'illusion que l'État crée la croissance. (...) Nous pouvons faire trois choses pour la favoriser. Des réformes structurelles d'un point de vue national, libéraliser le marché intérieur européen, et promouvoir le libre-échange au niveau mondial. Mais ce n'est pas moi Premier ministre qui peux générer de la croissance dans ce pays»

- Alexander Stubb, PM de la Finlande

Yannick Gagné
Libre@penseur
22 juillet 2014


Posted via Blogaway

samedi 19 avril 2014

Le mépris et la bêtise

"Vous êtes avec nous ou vous êtes contre nous"

Je me souviens de cette phrase, de George W. Bush, qui avait soulevé l'ire de nos bons péquistes.

Mais que disait vraiment cette phrase, au juste?

Nous exigeons votre appui.

Votre opinion est tellement importante à nos yeux, que si elle ne va pas dans le même sens que la nôtre, nous considérerons que vous vous opposez à nous; que vous nous êtes hostiles.

Cette phrase, quoique menaçante, fait l'admission suivante: Nous ne nous poserons pas davantage de questions; nous ne prendrons pas la peine de comprendre ou de faire d'investigation; nous allons vous attribuer arbitrairement une intention, et ce, même si nous sommes conscient que ce raisonnement est simpliste.

Dans ce cas de figure, on reconnaît qu'il est fort possible que les autres ne pensent pas comme nous; qu'ils aient une opinion divergente de la nôtre.

On reconnaît l'intelligence de l'autre, toutefois, on exige sa solidarité ou son adhésion.

****

"Si vous n'êtes pas d'accord avec nous, alors vous n'avez rien compris"

Voici la phrase des péquistes.

Donne-t-elle de l'importance à l'opinion de ses adversaires?

Respecte-t-elle l'intelligence de ses adversaires?

Exige-t-elle, des autres, un appui?

Contient-elle l'admission d'un quelconque raccourci intellectuel?

La réponse à toutes ces questions est NON.

Dans cette phrase, il n'y a que le mépris et la bêtise.

Un profond mépris de l'opinion des autres et la bêtise de l'illuminé.

Mais, dites-moi cher péquistes, pourquoi diable voulez-vous faire un pays avec des gens que vous méprisez tant?

Finalement, Georges W. Bush - le grand Satan des péquistes - était peut-être ferme et directif, toutefois, il n'arrive pas à la cheville des péquistes en ce qui concerne le mépris d'autrui et la bêtise.

Yannick Gagné
Libre@penseur
10 avril 2014


Posted via Blogaway

samedi 5 avril 2014

Le bien et le mal de la Charte

Ce qu'il y a de bien avec la Charte, c'est qu'on a pu identifier les xénophobes qui nous entourent.

Ce qu'il y a de mal avec la Charte, c'est qu'on a pu identifier les xénophobes qui nous entourent...

Yannick Gagné
Libre@penseur
5 avril 2014


Posted via Blogaway

GIEC : une dose de pragmatisme sur les révélations du nouveau rapport

CONTREPOINTS Tous droits réservés

Par Anthony Watts, le 3 avril 2014 dans Environnement

Anthony Watts revient sur le dernier article de Matt Ridley paru dans le Wall Street Journal, « Prévisions climatiques : couper les sonnettes d’alarmes ».

Par Anthony Watts, depuis les États-Unis.

Matt Ridley dans un article du Wall Street Journal du 27.03.2014 :

Alors même qu’il exagère sur la quantité de réchauffement, le GIEC prend de plus en plus de précautions quant à ses effets.

Le Groupe d’Experts Intergouvernementaux sur l’Évolution du Climat (GIEC) des Nations-Unies publiera bientôt la seconde partie de son récent rapport sur l’impact potentiel du changement climatique. Les représentants du gouvernement vont rencontrer les scientifiques au Japon afin de rendre sexy -– passez-moi l’expression — un résumé des décomptes des tempêtes, sécheresses et maladies à venir.

Mais le véritable rapport, appelé AR5-WGII, est bien moins effrayant que son prédécesseur de 7 ans auparavant.

Le rapport de 2007 était criblé d’erreurs concernant les glaciers himalayens, la forêt amazonienne, l’agriculture africaine, la pénurie d’eau et autres sujets, tous pointant, à tort, le côté urgent de la situation. Cela a conduit à une remise en question des procédés d’écriture du rapport par un conseil d’Académies des Science nationales, dont les recommandations de certaines ont été tout simplement ignorées.

D’autres, en revanche, ont fait mouche. Selon des fuites, le rapport est cette fois-ci bien plus prudent et vague concernant l’aggravation des cyclones, des changements de précipitations, des réfugiés du changement climatique ainsi que le coût global du réchauffement climatique.

Il place désormais le coût total à moins de 2% du PIB pour une hausse des températures de 2,5° Centigrade (ou 4,5° Fahrenheit) pour ce siècle. C’est bien moins que la prédiction proférée par Lord Stern qui annonçait que le changement climatique coûterait 5 à 20% du PIB mondial dans son rapport de 2006 pour le gouvernement britannique.

(Source : WUWT report about Stern who gets asked some tough questions by Australia’s ABC)

[…] Dans la science du climat, le réel débat n’a jamais été entre les « sceptiques » et les autres mais entre les « tièdes », qui pensent qu’un changement climatique anthropique est réel mais relativement inoffensif, et ceux qui pensent que le futur est inquiétant. Des scientifiques tels que Judith Curry de l’Institut Technologique de Géorgie et Richard Lindzen du MIT se sont nettement rapprochés du mouvement des « tièdes » ces dernières années.

Même avec ses hypothèses trop hautes et trop rapides, le brouillon du rapport du GIEC ayant récemment fuité explique clairement que lorsqu’il s’agit des effets sur les ressources humaines, « pour la plupart des secteurs économiques, l’impact du changement climatique sera peu important en comparaison avec les impacts d’autres causes » tels que la croissance économique et technologique, pour le reste de ce siècle. Si la température change d’environ 1° Centigrade entre aujourd’hui et 2090, comme le calcule M. Lewis, alors l’effet sera encore plus insignifiant.

En effet, un réchauffement infime réparti sur une longue période provoquera, d’après de nombreux experts, de nettes améliorations au bien-être humain. Des études telles que celle conduite par l’économiste et auteur du GIEC Richard Tol, professeur de l’Université du Sussex en Grande-Bretagne, démontrent que le réchauffement mondial en est certainement déjà responsable. Les personnes peuvent s’adapter à de tels changements – ce qui signifie essentiellement en engranger les bénéfices et en minimiser les dommages. Les satellites ont enregistré une hausse générale de 14% des régions vertes de la planète sur les 30 dernières années, dans tout type d’écosystème, en partie de par les émissions de CO2 de l’homme, qui permet aux plantes de pousser plus vite et en utilisant moins d’eau.

Commentaire d’Anthony Watts :

L’article complet est ici et ma partie préférée est la suivante :

« Presque toute peur liée à l’environnement mondial du dernier demi-siècle a été démontrée comme exagérée y compris « l’explosion » démographique, les pesticides, les pluies acides, le trou de la couche d’ozone, la dégradation du sperme, les cultures génétiquement modifiées et les abeilles tueuses. Dans chaque cas, les scientifiques institutionnels ont obtenu d’importants financements grâce à cette peur et ont silencieusement convergé vers le point de vue que le problème était bien plus modéré que la catastrophe extrême prédite. Le réchauffement climatique n’est pas différent. »

En effet, nombre d’alarmismes environnementaux sont devenus obsolètes, et pourtant nous revoilà à observer des personnes paniquer à nouveau sur le sujet, et avec un réchauffement planétaire en gros qui ne coopère pas tel que prévu, ils commencent à voir des croque-mitaines du climat dans chaque évènement météorologique. Il semblerait que les craintes moyennâgeuses du  »ciel qui nous tombe sur la tête » soient revenues dans les mentalités de quelques penseurs irrationnels.

Ce petit fait en revanche est l’argument incontournable contre les inquiétudes :

« Il place désormais le coût total à moins de 2% du PIB pour une hausse des températures de 2,5° Centigrade (ou 4,5° Farenheit) pour ce siècle. »

Retenez bien ceci : James Delingpole écrit :

« Des rapports précédents – et surtout le très influent Stern Review de 2006 – ont  établi les coûts occasionnés à l’économie mondiale par le « changement climatique » entre 5 et 20% du PIB mondial. »

Mais les dernières estimations, publiées par le Groupe de Travail II du Cinquième Rapport d’Évaluation du GIEC, explique qu’une hausse de 2,5 degrés Celsius dans les températures mondiales d’ici à la fin de siècle aura un coût sur l’économie mondial qui représentera entre 0,2 et 2% de son PIB. Si l’estimation la plus faible est juste, cela ne prendrait qu’un taux de croissance annuel de 2,4% (on en est aujourd’hui à environ 3%) pour que les coûts économiques du changement climatique soient effacés en un mois.

Aïe.

Game Over pour les alarmistes du climat. www.contrepoints.org 

Posted via Blogaway


Posted via Blogaway

Tout ça pour ça

LYSIANE GAGNON
LA PRESSE

Tout ça pour ça ? Huit mois gâchés en palabres sur la Charte, une société âprement divisée, des déchirements sans nom, des amitiés brisées, les ponts rompus avec notre plus importante communauté immigrante, le retour du vieil antisémitisme désormais caché sous le paravent de la laïcité…

Et pour finir, ce mois de campagne où le discours xénophobe a atteint des sommets avec les sorties de Janette Bertrand et de la candidate Louise Mailloux, le pire étant l’odieuse complaisance de tous les ténors péquistes, de Pauline Marois au premier chef, envers ces égarements dont ils ne se sont jamais dissociés.

Tout ça pour ça ? Le Québec sort moralement exsangue de ces mois d’enfer auxquels l’a soumis un parti qui, pour de purs motifs électoraux (et pour paver la voie à un troisième référendum), a exploité l’insécurité culturelle d’une partie de la population en diabolisant des minorités religieuses auxquelles on a collé l’infâme étiquette d’ « intégristes ».

Le débarquement tumultueux de PKP dans la campagne a fait dérailler le plan des stratèges péquistes, mais le plan était là, planifié de longue date, terriblement transparent : faire campagne sur le dos des minorités. On a rarement vu, dans nos vieilles démocraties, un plan de campagne plus déshonorant.

Rien d’étonnant à ce que des indépendantistes ulcérés, comme ceux du Québec inclusif, s’apprêtent à voter Québec solidaire, au risque de devenir les alliés objectifs des libéraux. Le débat sur la Charte, en effet, touchait à des valeurs extrêmement profondes – d’un côté le culte sincère, mais irrationnel, de la laïcité à la française, de l’autre le respect des libertés individuelles, fondements de notre démocratie libérale.

Ce sont là des valeurs qui vont au-delà des lignes partisanes et même des opinions qu’on peut avoir sur la question nationale. Il s’agissait de savoir dans quelle sorte de société nous voulons vivre.

Dans la panique d’une fin de campagne éprouvante, Mme Marois y est allée de ses propres improvisations sur le sujet. La période de transition pour les employés rétifs ? Elle « pourrait dans certains cas peut-être être un petit peu allongée s’il y a lieu ». Dans certains cas, peut-être, s’il y a lieu… bonjour la confusion !

Sur les employés qui seraient congédiés en vertu de la loi sur la Charte : nous les aiderons à se réorienter dans le secteur privé, de dire Mme Marois avec une sollicitude toute maternelle.

Mais comment recycler le chirurgien qui tient à sa kippa (comme c’est le cas de tous les juifs orthodoxes) ? Il va opérer où, le docteur, s’il est exclu des hôpitaux ? Et l’infirmière ? Et l’éducatrice de garderie ? Et le prof d’université ? En plus, l’espace est verrouillé, car même les entreprises privées, pour peu qu’elles fassent affaire avec le gouvernement, tomberaient sous le coup de la loi.

Est-ce par hasard que le PQ a envoyé ses quatre candidates d’origine maghrébine – des femmes que le parti a abondamment utilisées pendant le débat sur la Charte – dans des circonscriptions libérales, pour ainsi dire à l’abattoir ?

Evelyne Abitbol, dans Acadie (qui a réélu avec 11 000 voix de majorité la libérale Christine St-Pierre en 2012) ; Yasmina Chouakri, dans Anjou (3000 voix de majorité au PLQ en 2012) ; Leila Mahiout, dans Bourassa-Sauvé (7000 voix de majorité au PLQ en 2012).

Quant à Djemila Benhabib, elle a été cavalièrement expulsée de Trois-Rivières, où elle comptait se représenter après s’être installée avec mari et enfant dans la circonscription, au profit d’Alexis Deschênes, un nouveau venu en politique. Mme Benhabib a été expédiée dans Mille-Îles, une circonscription qui vote libéral depuis 2003.

Voilà comment le PQ a remercié ces femmes qui ont rompu avec leur communauté pour se faire les thuriféraires de la Charte.


Posted via Blogaway

dimanche 2 mars 2014

Réflexions de John Saul sur la Charte des valeurs québécoises

«Ce n’est pas le rôle d’un gouvernement de définir les valeurs d’un peuple. Les gouvernements sont là pour légiférer et établir les droits des citoyens. C’est le peuple qui doit faire évoluer les valeurs et les déterminer. Quand j’écoute le discours de certains ministres actuels du Québec, j’ai la pénible impression d’entendre des politiciens de France.»

À propos des Français, Anglais et Allemands qui se prononcent de plus en plus contre le multiculturalisme qu’ils tiennent responsable de tous leurs maux:

«Ils rejettent le multiculturalisme, mais ils ne l’ont jamais essayé, car ces trois grandes nations européennes sont convaincues de leur supériorité raciale, culturelle et politique.»

«Ces pays interprètent encore le multiculturalisme à partir du vieux modèle austro-hongrois, alors qu’un empereur hautain et autocratique veillait au bien-être des peuplades vivant sous sa férule. C’est évidemment l’empereur qui déterminait ce qui constitue le bien-être du peuple!»

Yannick Gagné
Libre@penseur
2 mars 2014


Posted via Blogaway

mercredi 29 janvier 2014

The grand illusion : Reality check

Donc, selon Labeaume et ses thuriféraires, la ville de Québec serait extrêmement dynamique.

La soi-disant esprit d'entreprise du maire Labeaume aurait eu un impact sur l'entrepreneurship de la ville.

Ce maire so-called "business oriented" aurait mis sa ville sur la "mappe".

L'entreprise privée serait florissante à Québec.

Encore mieux, les entreprises privées d'ailleurs feraient la file pour s'installer à Québec.

Ah bon!

Voici un listing qui devrait avoir pour effet de vous ramener sur terre, voire de vous faire dégriser en accéléré.

Liste des 25 plus importants employeurs de la région de Québec.

1-Mouvement Desjardins /1900/Assurances et finances/10655employés/www.desjardins.com

2-Université Laval /1852/Éducation/10005employés/ www.ulaval.ca

3-Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ) /1995/Services de santé/8876employés/www.chuq.qc.ca

4-Garnison Valcartier /1914/Base militaire/7950employés/www.armee.forces.gc.ca

5-Ville de Québec (regroupement) /1608/Municipalité/7787employés/www.ville.quebec.qc.ca
6-Centre hospitalier affilié (CHA) de Québec /1995/Soins de santé/4870employés/www.cha.quebec.qc.ca

7-Commission scolaire Premières Seigneuries /1998/Éducation/4565employés/www.csdps.qc.ca

8-Revenu Québec/1880/Service gouvernemental /4428employés/www.revenu.gouv.qc.ca

9-Centre santé et services sociaux Alphonse-Desjardins /2004/Services de santé/4334employés/www.csssgrandlittoral.qc.ca

10-Centre santé et services sociaux Vieille-Capitale /1986/Services de santé/4016employés/www.csssvc.qc.ca

11-Commission scolaire de la Capitale /1998/Éducation/4000employés/www.cscapitale.qc.ca

12-Metro (regroupement) /1947/Supermarchés/3735employés/www.metro.ca

13-Commission scolaire des Navigateurs /1998/Éducation/3300employés/www.csdn.qc.ca

14-Centre santé et services sociaux Québec-Nord /2004/Services de santé/2980employés/www.csssqn.qc.ca

15-Institut universitaire cardiologie (Hôpital Laval) /1918/Santé/2854employés/www.iucpq.qc.ca

16-Commission scolaire Beauce-Etchemin /1998/Éducation/2700employés/www.csbe.qc.ca

17-Provigo / Loblaws / Maxi (regroupement) /1979/Supermarchés/2500employés/www.provigo.ca

18-Ministère Transport Québec /1969/Service gouvernemental/2307employés/www.mtq.gouv.qc.ca

19-Sobey's/IGA (regroupement) /1907/Supermarchés/2230employés/www.iga.net

20-Centre hospitalier affilié (CHA) de Lévis /1892/Soins de santé/2200employés/www.hdl.qc.ca

21-Commission scolaire des Découvreurs /1998/Éducation/2100employés/www.csdecou.qc.ca

22-Société assurance automobile du Québec /1978/Service gouvernemental/2060employés/www.saaq.gouv.qc.ca

23-Ministère Ressources Naturelles et Faune /2005/Service gouvernemental/2048employés/www.mrnf.gouv.qc.ca

24-Centre santé et services sociaux Beauce /2004/Services de santé/1850employés/www.csssbeauce.qc.ca

25-Centre services partagés du Québec /2005/Services gouvernementaux/1767employés/www.cspq.gouv.qc.ca

Conclusion : Le taux de chômage artificiellement bas de la région de Québec est dû presqu'exclusivement à l'État. Le portrait serait encore plus éloquent si on considérait le chiffre d'affaires des entreprises privées qui est attribuable aux contrats qu'il signe avec l'État.

Yannick Gagné
Libre@penseur
29 janvier 2014


Posted via Blogaway