samedi 12 octobre 2013

Le clown est triste dans le JdeQ, ce matin.

Labeaume est un putain de clown.

Le gars allume des feux partout sans savoir comment les éteindre.

Il maudit des conventions collectives qu'il a lui-même signé.

Il traite ses employés comme de la merde.

Il engage les fonds de la ville pour le défendre ou pour poursuivre les victimes de son instabilité émotionnelle.

Il se lance dans toutes sortes de projets ruineux tout en feignant d'accorder de l'importance à la rigueur budgétaire.

Il  fait toutes sortes de voyages blancs dont un à San-Francisco durant lequel il ne pense même pas de rencontrer le maire de San-José qui est aussi aux prises avec un déficit de régime de retraite insoutenable et qui est en train de mettre en places des solutions.

Un maire qui pense que l'argent du fédéral et du provincial ne vient pas des poches des contribuables.

Un maire qui se plaint d'avoir dû dépenser pour l'entretien des infrastructures mais qui n'a jamais coupé dans d'autres dépenses (Amphithéâtre, Moulin à image, Cirque du Soleil, Diamant de Robert Lepage, Clothaire Rapaille...) pour ne pas augmenter le budget.

Un petit homme qui n'a jamais réfréné ses ardeurs belliqueuses à l'endroit de femmes qu'il a agressé sans vergogne avec son venin bucal intempestif.

Un maire qui a repoussé les limites de l'improvisation et de la palinodies.

Bref, un vulgaire clown qui voudrait être pris au sérieux.

Yannick Gagné
Libre@penseur
12 octobre 2013


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2 commentaires:

  1. Vous pouvez bien ne pas l'aimer, mais j'avoue qu'à Montréal, on vous l'envie! Québec est propre et magnifique et ça tourne rond et personne n'a mis l'éthique du maire en jeu. Prêtez-le nous un peu, on vous enverra un de nos escrocs en échange!

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  2. J'admets que vous n'avez pas été gâtés à Montréal avec toutes les histoires de corruption. Mais de là à vous souhaiter un Labeaume, il y a un pas que je ne franchirai pas.

    Vous voyez, pour ce qui est de la beauté de la ville, il faut remercier un autre maire dépensier qui se prenait davantage pour un ministre du patrimoine et de la culture, en l'occurrence, Jean-Paul L'allier. Régis Labeaume n'a que très peu à voir là dedans.

    En fait, pour rendre la ville "Belle", L'allier à dû couper un peu, ailleurs.

    Ce fût donc au niveau de l'entretien des infrastructures essentielles que notre ancien président de la République coupa. Toutefois, son excitations pour les belles choses eut pour effet d'endetter davantage la ville.

    L'Allier aura légué une ville belle, en surface, mais dont les tuyaux pissent de partout, en dessous, en plus d'une dette importante.

    Régis "The Grand Illusion" Labeaume a, quant à lui, entrepris de s'attaquer aux infrastructures, mais en ne coupant rien ailleurs, au contraire. Le résultat est une explosion sans précédent de la dette de la ville.

    Un dette colossale léguée à une ville dont la population est vieillissante, à un moment où les taux d'intérêts ne peuvent qu'augmenter, c'est criminel.

    Un maire qui, en plus, d'avoir fait construire un Amphithéâtre à loyer modique pour PKP, a signé une entente selon laquelle, même si c'est PKP qui a le contrat de gestion de l'amphithéâtre, la ville assumera 50% de tous les déficits d'opération pour chaque année où il n'y aura pas de hockey de la LNH dans le building.

    Notons aussi qu'il n'y a pas eu d'appel d'offres régulier pour le contrat de gestion.

    Si je compare avec la ville de Laval où on peut dire que la corruption a sévi durant le règne Vaillancourt. Il n'y a pas eu de d'explosion de la dette. Le budget de la ville a toujours été sous contrôle ainsi que les taxes municipales.

    Bref, entre la corruption et la mauvaise gestion, il n'est pas aisé de choisir...

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