mercredi 21 janvier 2009

Les Étatsuniens : lâcheurs de la démocratie (Rédigé le 16 juin 2004)

Durant bon nombre d’années, je fus un admirateur avoué et zélé du patriotisme, du sens de l’honneur et de la débrouillardise des Américains. Mais ce qui me fascinait davantage c’était, combien farouches et intraitables, ils devenaient, quand venait le temps de défendre la liberté - dans toutes ses manifestations – ainsi que le système dans lequel ils évoluaient, qui laissait, me semblait-il, une grande place – plus que le nôtre, du moins – à l’individu; à l’humain, c’est-à-dire, la démocratie et le néolibéralisme, fondés, tous les deux, sur l’État de droit. À l’époque – pas si lointaine, tout de même -, mon souhait le plus cher et ce qui me semblait être le but ultime; l’idéal à atteindre, était que l’Amérique entière soit américaine. Être américain, pour moi, transcendait le lieu de résidence ou le passeport, non, être américain signifiait être libre, avoir confiance en ses moyens et avoir prise sur sa vie; sur son destin. De plus, le lamentable constat que je faisais – constat que je fais, du reste, encore aujourd’hui – de l’influence délétère, que la gauche abrutissante et déshumanisante avait, depuis trop longtemps, sur notre société, pas québécoise, pas canadienne, pas tout à fait canadienne-française, sûrement pas américaine, pas de gauche, pas de droite, pas française non plus… - d’ailleurs, nous savons depuis longtemps ce que nous ne sommes pas, mais nous ignorons toujours ce que nous sommes, à preuve, la génération tarée et absurde que furent les baby-boomers avec les effets dévastateurs et très difficilement réversibles qu’ils ont eus sur eux-mêmes ainsi que sur leurs descendants –, avait pour effet, non seulement, de renforcer mon opinion mais aussi de rendre presque inatteignable, à mes yeux, l’adhésion à ce paradigme sublime.

Les Américains que j’admirais n’étaient pas des pleutres. Ils ne cherchaient ni excuses, ni boucs émissaires. En fait, ils étaient des gagnants, dans tous les sens du terme – ce qui détonnait avec la couardise, toute québécoise, dans laquelle nous avions été élevés et éduqués. Nous pouvions même nous permettre de taxer de jalousie et d’envie ceux qui critiquaient gratuitement et de façon trop véhémente la société et les politiques américaines. De toute façon, si on grattait un peu, on se rendait compte, avec célérité, que la plupart d’entre eux étaient communistes, socialistes, fondamentalistes, nationalistes, marxistes-léninistes ou complexés, à savoir, anti-Américains.

Depuis plusieurs mois, je me demande, sérieusement, où sont passés mes Américains, car je ne les reconnais plus. Peut-être ne pouvaient-ils pas se maintenir sur le piédestal trop élevé et trop pointu sur lequel je les avais installés. Si tel était le cas, je n’aurais qu’à ranger ma plume et à modifier mes attentes. Mais je crois que la chute est réelle et que ceux que j’appelais, noblement, les Américains se sont suffisamment avilis pour être affublés du nom - tout aussi, insipide et insignifiant, que réaliste -, d’Étatsuniens. D’aucuns diront qu’il faut dissocier l’Administration Bush et les ultras-conservateurs, du reste de la population. Sauf, qu’admettre ce point, reviendrait à nier, selon moi, les fondements mêmes de la démocratie. Nous pouvions dissocier Saddam Hussein, de son peuple – George W. Bush nous l’a maintes fois rappelé lors de ses discours à la Nation - c’est aussi vrai avec tous les despotes qui se sont succédés au cours de l’Histoire. En fait, c’est le dictateur qui choisit le peuple qu’il mettra à genou et non l’inverse. Si les Étatsuniens montrent la porte de sortie à George W. Bush lors des présidentielles de novembre prochain – en espérant que celles-ci, contrairement aux dernières, ne couvriront pas d’opprobre la démocratie étatsunienne -, c’est qu’ils auront choisi une nouvelle façon de se comporter; une nouvelle manière de projeter une image différente - celles-ci ne leur convenant plus.

George W. Bush et les Étatsuniens sont liés et indissociables et, quelle importance, si quelqu’un invoque le contraire, car ce qui importe ici, ce n’est pas une quelconque réalité, mais plutôt les perceptions. En effet, lorsque des parties aussi éloignées – tant par les idéologies, par la langue et par la distance - s’opposent ce sont les perceptions qui ont la plus grande part et c’est justement sur les images et les préjugés issus de ces perceptions que les extrémistes comptent, pour galvaniser leurs partisans et pour en recruter d’autres. Nous savons, depuis plusieurs années, que les intégristes islamiques carburent à la haine de l’occident. Que cette haine soit justifiée ou non n’a, ici, aucune importance. L’important est que ce sont sur les bases de cette haine que ces mouvements radicaux se sont multipliés, ont gagné des adeptes et ont réussi à s’implanter un peu partout.

Par conséquent, les Étatsuniens se devaient d’agir - malgré leur peine, leur courroux, leur dépit et leur terreur -, suite aux événements du 11 septembre 2001, avec mesure, circonspection et discernement. Bien plus qu’une contrainte, cela représentait - à mon avis - pour eux et pour tout l’occident, une occasion en or de démontrer la suprématie de la liberté et du respect de l’humain, en l’occurrence, la démocratie, sur tout espèce de fondamentalisme, despotisme ou gauchisme. Pour l’instant, un constat d’échec lamentable s’impose. À plus forte raison, lorsque nous considérons que la communauté internationale, par son assentiment et son capital de sympathie, a permis aux États-Unis d’assouvir son besoin d’abréaction en cautionnant et en participant à la riposte contre l’Afghanistan – première étape obligée de la guerre au terrorisme.

L’Amérique avait été frappée avec une force inouïe et d’une manière surréaliste; les Étatsuniens étaient désormais traumatisés et cette riposte fut à la mesure de la douleur ressentie.

Je me souviendrai probablement toujours des paroles précises, que j’ai prononcées, un certain matin, lorsqu’en me levant, j’entendis à la radio, l’annonce de l’intention de George W. Bush d’attaquer l’Irak, en l’associant au terrorisme international et aux armes de destructions massives : « C’est quoi l’ostie de délire à matin ». Un peu à la manière d’un vendeur intègre à qui l’on aurait annoncé qu’il doit désormais vendre un nouveau produit, que l’on sait défectueux, mais qui doit être présenté comme étant sublime et essentiel. Je crois que c’est à ce moment que j’ai compris que mes Américains traumatisés s’étaient métamorphosés en psychotiques délirants à fortes tendances paranoïdes. Selon les enquêtes qui ont suivi les attentats du 11 septembre 2001, les 19 pirates de l’air qui ont littéralement transformé en bombes volantes 4 vols domestiques étatsuniens, sont entrés aux États-Unis munis de visas émis par les consulats étatsuniens en Arabie Saoudite et en Allemagne. C’est donc dire qu’aucun d’eux n’a profité d’un quelconque laxisme du ministère canadien de l’Immigration. En fait, le seul laxisme auquel conclurent les enquêteurs fut celui de la politique étatsunienne d’émission de visas, dès le lendemain des attentats, l’Administration étatsunienne pointait du doigt, le manque de rigueur du Canada en matière d’immigration et de sécurité frontalière. Malgré ces conclusions, aucune excuse n’a été présentée aux Canadiens, suite à ces accusations fallacieuses. Au contraire, depuis ces attentats, les Étatsuniens ne cessent de mettre de la pression sur le Canada pour qu’il resserre ses critères de sélection d’immigrants. Ce qui constitue un déni de responsabilité déshonorant et indigne d’une superpuissance mondiale.

Mais une fois qu’on a commencé à apprécier les effets analgésiques du bouc émissaire, il est très tentant de recommencer – on n’a qu’à penser au gouvernement fédéral, pour les Québécois -, mais le risque d’accoutumance croît avec l’usage. C’est ainsi que lors de la mégapanne du 14 août 2003, une fois de plus, avant même que la dernière ampoule soit éteinte, les Étatsuniens, terrorisés, imputaient, – de nouveau, sans preuves – la responsabilité de la panne, au Canada. Finalement, l’enquête révéla la responsabilité d’un logiciel défaillant et d’un mauvais fonctionnement de l’équipement de la First Energy basée en Ohio.

Quelques semaines auparavant, soit, le 20 mai 2003 lorsqu’un cas d’ESB fût rapporté en Alberta, ils renouaient, de nouveau, avec l’effet rassérénant de la déresponsabilisation, en imposant un embargo, exagérément long, sur le bœuf canadien – étant donné qu’aucun autre cas ne fut découvert par la suite -, invoquant des défaillances certaines, du système d’inspection canadien -, et niant du même coup une évidence, tant pour les éleveurs étatsuniens que canadiens : que le marché du bœuf est parfaitement intégré, qu’il est donc ridicule et démagogique de parler de marché canadien ou américain du bœuf et que nous devions parler plutôt de marché Nord-Américain. Ils repoussèrent même les limites de la pleutrerie et du grotesque en faisant passer une batterie de tests à un cadavre de vache, résidente des États-Unis, sur lequel on avait diagnostiqué l’ESB, dans le but de lui imputer une quelconque citoyenneté canadienne. Après le profilage racial, aux frontières, le profilage racial dans les enclos. Pathétique!

Ils me firent décidément pitié lorsqu’ils implorèrent à genoux, la clémence des pays leur ayant imposé un embargo, alors qu’ils refusaient obstinément de lever celui qu’ils avaient imposé sur le bœuf, soi-disant, canadien.

Et, comme si ce n’était pas suffisant, après une seconde décision défavorable aux États-Unis, dans le contentieux les opposant au Canada, en ce qui a trait au bois d’œuvre, ils remettent désormais en cause, l’institution qui a rendu ces deux jugements, en l’occurrence, le tribunal de l’ALENA. Je ne sais pas pourquoi, mais lorsque quelqu’un, en est rendu à accuser les arbitres de la responsabilité de leurs défaites, il me prend soudainement, une envie irrépressible de crier: « Loosers, loosers…»

Ces épisodes de délires et de paranoïas ne touchèrent pas que le Canada. En effet, lorsque Bush dit : « Si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes contre nous.», il visait l’humanité tout entière. Que croyiez-vous qu’un malade, comme Saddam Hussein - qui ne faisait confiance à personne -, devait dire à ses collaborateurs pour s’assurer de leur loyauté? D’ailleurs, durant la période des fêtes, l’an dernier, les Étatsuniens se sont chargés de terroriser quelques aéroports étrangers, dont l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle à Paris, à la recherche de terroristes qui se sont avérés n’être, en fait, que des homonymes. Car tout le monde sait très bien que les terroristes voyagent sous leur vrai nom, voyons, c’est connu. Et, bien sûr, parmi la centaine de personnes qui étaient soupçonnées, ce fut celui qui était absent qu’on accusa – toujours, sans preuves – d’être, bel et bien, un terroriste recherché. Et les armes de destructions massives, elles? Avouez que cela a dû être assez coûteux, comme exercice, pour finalement apprendre qu’il n’y a pas qu’un chien qui s’appelle Fido. De plus, pourrait-on leur rappeler que lorsqu’un avion traverse l’océan, il ne peut servir de bombe volante de grande intensité – le carburant étant la matière première de ces bombes -, et que les vols qui ont ébranlé les colonnes du temple, partaient tous du sol étatsunien?

En fait, dans tous ces évènements, la sécurité constitue le dénominateur commun; un prétexte à tous les excès. Qui aurait crû, qu’un jour, le peuple étatsuniens se serait fait amputer d’une partie de sa liberté sans protester, au contraire, en disant merci, convaincu par un président se comportant comme un envoyé spécial de Dieu – c’est du moins l’idée que je me fais d’un tel émissaire – invoquant la sécurité à tous crins, pour justifier la spoliation d’une valeur aussi fondamentale avec l’adoption du Patriot act. Mes Américains, eux, seraient montés aux barricades aussitôt l’évocation d’une telle idée – ne l’eut-elle été que dans les songes du président – ayant atteint leur épiderme. Ce sont, au contraire, des moutons affolés en quête d’un berger, n’ayant eu qu’à leur inspirer sécurité et force, qui ont fait office d’Américains, lorsque le berger annonça le renforcement des clôtures et l’utilisation d’un plus grand nombre de chiens pour s’assurer qu’aucune d’entre elles ne s’écarte du troupeau et, pour empêcher que tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à un loup, ne s’approche d’elles. Il paraît que des brebis stressées produisent moins de lait et que leur viande y perd énormément au goût, ce qui les rend inutiles et nuisibles, poussant ainsi le berger à rehausser le niveau de sécurité, s’il ne veut pas que ses profits s’étiolent. La peur est rarement bonne conseillère et, dans ce cas-ci, la peur des étatsuniens a servi les desseins spoliateurs et dominateurs du triumvirat Bush-Rumsfeld-Cheney. Cette peur a pu cautionner leurs pires excès, leur éviter tout questionnement difficile – la liberté de presse ayant cédé le pas à la liberté de presse… patriotique - et leur permettant de faire avaler n’importe quoi a une peuplade enflammée et obnubilé par un irrépressible besoin de sécurité. La triade de rapaces, surnommée faucons, à laquelle on peut ajouter Condoleeza Rice, John Ashcroft et Collin Powell, n’ont pu réfréner leurs ardeurs conquérantes, vindicatives et guerrières, voyant une chance inouïe, dans cette peur qui rend légitime – manipulant, à souhait, les alertes de toutes les couleurs, pour ainsi prolonger la psychose généralisée – d’arriver à leurs fins.


Invasion de l’Irak : fourberies et salmigondis

Selon les faucons, George W. Bush, Commander-in-chief de l’Armée des Etats-Unis, en tête – c’est d’ailleurs sa démission, plus que celle du papy sadique, Donald Rumsfeld, qu’on aurait dû réclamer pour les frasques des militaires à Abou Grahib -, la raison première d’une attaque de l’Irak, était la violation, par Saddam Hussein, de la résolution de l’ONU lui interdisant de posséder des armes de destruction massives. La seconde était la libération du peuple irakien, du joug de son tortionnaire et despote, et, par conséquent, l’accès à la démocratie pour cette population , depuis longtemps réprimée. Avez-vous déjà fait l’exercice d’essayer de prouver que vous ne possédiez pas une chose? De la façon dont les Étatsuniens l’entendaient, le processus permettant, à l’Irak, d’éviter l’ultime sanction – la colère de Dieu inc. -, était, volontairement, tarabiscoté et pratiquement, irréalisable. Ce n’est pas pour rien que le fisc utilise cette méthode contre les contribuables. Lorsque la vérité est difficile à trouver, inventons là et obligeons les autres à prouver qu’elle ne l’est pas. Ça a le mérite de sauver du temps et, au fond, qu’est-ce que la vérité, si ce n’est que la version répandue. On affirmait posséder des preuves. Mais des preuves ne sont pas des soupçons ni des présomptions. Ce ne sont pas, non plus, des élucubrations, des opinions ou des lubies. Comment peut-on affirmer posséder des preuves et ne rien trouver? Si on a réellement des preuves, comment se peut-il, que ceux à qui on les montre – à moins qu’ils soient tous, de fieffés crapules intéressées -, ne soient pas absolument convaincus de leur caractère probant? Dans la réalité, lorsque quelqu’un ne cesse de répéter, à qui veut l’entendre, que tout le monde se trompe, hormis lui, la société se charge de le taxer d’originalité ou carrément de folie. La vérité sur les armes de destruction massive – puisqu’elle n’est plus propriété exclusive des Étatsuniens -, c’est qu’il n’y en a pas, point. C’est d’ailleurs ce qui a fait dire à Collin Powell, que s’il avait été au courant de cette réalité, jamais l’Irak n’aurait été attaqué… Qui présentait les preuves à l’ONU déjà? Ce faisant, par contre, il venait d’avouer bêtement que les États-Unis n’avaient jamais eu l’intention d’envahir l’Irak pour quelques considérations altruistes, que ce soit. Les charognards de la Maison Blanche ont même tenté de relier Saddam Hussein, à Al Quaïda – il n’y a pas de limites au délire -, avec un certain succès - dois-je avouer, maintenant, désillusionné -, et ceci, en connaissant la paranoïa du personnage qui, quelque soit le dessein, ne prendrait jamais la chance de collaborer avec des mouvements qu’il ne contrôle pas, a fortiriori, s’ils sont terroristes. Non pas, par souci d’éthique, mais bien par schizophrénie. Donc, si aucun de ces trois prétextes n’est vrai, quelle est la raison de l’invasion de l’Irak par nos voisins du Sud. Je crois que la ou les réponses à cette question ont été abondamment discutées, jusqu'à maintenant, dans les médias et qu’il est inutile d’en rajouter. Et, même si c’était faux, who cares anyway? Car ce qui importe, c’est ce que les gens croient. Les Étatsuniens se sont tellement donné de mal pour confirmer, un à un, tous les préjugés que leurs détracteurs entretiennent, depuis toujours, contre eux, que, dans ce domaine, ils ne pouvaient que réussir. Et c’est ce qu’ils ont fait. Mais, quiconque s’en réjouit est un insensé et un ennemi infâme du monde libre. Car, le seul autre courant dominant - à tendance hégémonique, du moins -, est le fondamentalisme islamique radical. Si vous croyiez que l’hégémonie américaine était détestable, attendez de voir celle-là. Partout où ce cancer s’est ancré, il n’y a que chaos et désolation. Et, ne m’arrivez pas avec des modèles glauques à la Hassan el-Tourabi, du Soudan. D’ailleurs, on s’y entretue, présentement, pour des raisons religieuses, sans qu’aucun activiste pour la paix ne daigne y porter quelque attention que ce soit – c’est si facile de démasquer les vrais humanistes, parmi les anti-Américains. Malheureusement, il y en a bien peu.


Conclusion

Les Étatsuniens ont « chocké ». Les donneurs de leçons se sont « plantés » et ce sera à l’humanité entière de réparer ou d’assumer la gaffe. Que deux malheureuses bâtisses ainsi que l’économie se soient effondrées, le 11 septembre 2001, ne représentait pas une défaite du monde libre – un signe de fragilité et de vulnérabilité, certes –, mais, ce qui semble représenter la vraie défaite, aujourd’hui, est certainement la somme des fois où les Étatsuniens ont donnés raison aux ennemis de la liberté, en violant allègrement la Convention de Genève, en torturant pour soutirer de l’information, en mentant à la face du monde, en utilisant Guantanamo comme geôle, en maintenant la tradition d’Abou Grahib, en contrôlant les médias, en réduisant les libertés civiles aux États-Unis, en faisant fi de l’ONU, en ne respectant pas les règles internationales et j’en passe. Ils ont ainsi lancé un abominable message : « Notre liberté et nos valeurs démocratiques sont inadéquates

Voilà, où réside l’échec, et nous paierons longtemps pour cette saloperie. « Shame on you », vociférait Michael Moore aux Oscars, et bien moi je dis : « Honnis soient ceux qui méprisent la liberté » et les Étatsuniens d’aujourd’hui en font partie.

Libre@penseur

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