mercredi 11 mai 2011

Narcissisme et vanité.



Jean Charest, notre Paillasson Méprisable, s'est mis dans la tête de nous rentrer de force, dans la gorge, SON héritage pour les générations futures.

Avant d'accepter ce legs, il est de rigueur d'y regarder à deux fois.

Comme pour une succession, il est possible de refuser ce legs, s'il a pour effet de réduire notre valeur nette; de nuire à notre situation financière.

Évidemment, il serait aisé de conclure que Charest tente de laisser un autre souvenir que les odeurs de scandales qui lui collent à la peau.

Comme le disait André Arthur : "Je ne dis pas qu'il est tout croche, je dis qu'il est tout proche".

En fait, c'est en 2003, que Jean Charest avait rendez-vous avec l'Histoire. À ce moment, il promettait la réingénierie de l'État et la population était derrière lui. Il le tenait entre ses mains, son héritage pour les générations futures. Il n'y avait que le courage et l'opiniâtreté qui séparait le don de Jean Charest, des générations futures. La suite, vous la connaissez aussi bien que moi. Notre PM étant totalement dénué de courage et n'étant opiniâtre que pour laver sa réputation, les syndicats n'ont eu qu'à sortir dans la rue pour voir Charest s'écraser lamentablement.

Il faut dire que ces legs de politiciens narcissiques peuvent tout de même partir d'une intention noble.

Prenez Bill Clinton, par exemple. Admirateur sans bornes de Nelson Mandela, il voulut, lui aussi, léguer quelque chose de bon, de magnanime et empreint de justice sociale, à ses contemporains et aux générations futures. Quoi de mieux que l'accession à la propriété pour les plus démunis qui étaient, en majorité, des membres de minorités visibles. Quoi de mieux pour honorer l'œuvre du grand homme que fût Nelson Mandela. Résultat : Une crise financière mondiale suivi à une crise économique non moins mondiale.

Malheureusement, la logique économique n'a que faire des intentions nobles, a fortiori, si ces dernières donnent lieu à de MAUVAISES politiques économiques.

De plus, la logique économique a cette fâcheuse tendance à sanctionner durement les politiciens narcissiques qui tentent de la dévoyer ou de la dompter.

Or, voilà que notre premier ministre a trouvé ce dont il veut nous faire cadeau pour qu'on garde un bon souvenir de lui et pour que les livres d'Histoire modèlent positivement l'image que les générations futures auront de lui.

Ce que veut nous léguer Jean Charest n'est, ni plus, ni moins, qu'une carte indiquant le nouveau chemin de la fuite en avant des Québécois... Le plan nord. Eh! Oui, nous prenons la direction du nord en espérant que les revenus supplémentaires nous permettront de vivre au-dessus de nos moyens encore longtemps.

Un plan à l'image de la couardise consommée de notre PM et de ses sujets.

Goldcorp a-t-il eu besoin d'un plan nord, de la création d'une nouvelle société d'État, de l'implication d'investissement Québec et de la création d'un fonds pour s'entendre avec les Cris dans le projet Eleonore, à la Baie James?

Goldcorp s'est tout simplement comporté comme le fait Talisman Energy, Encana, Suncor et autres exploitants de ressources naturelles.

D'ailleurs, les ententes et les fonds exigés, des exploitants, réservés à la remise à l'état initial des lieux d'exploitation, existent en Alberta depuis plusieurs années. Eh! oui, chers Québécois, les compagnies qui exploitent les sables bitumineux en Alberta doivent remettre les lieux comme ils l'étaient avant le début de l'exploitation. C'est une condition sine qua non à l'obtentation d'un permis d'exploitation.

Évidemment, quand notre unilinguisme limite nos sources d'information à RDI, R-C, TVA, La Presse, Le Devoir et le Nouvel Obs, on ne peut être au courant de ces choses-là. La démonisation ne laissant que peu de place à l'information.

Les droits de propriété québécois étant ce qu'ils sont, nous n’avons d'autres choix que de laisser le gouvernement s'occuper de la négociation des redevances et de déterminer le cadre législatif et réglementaire qui régira ces types d'exploitation.

Cependant, pourquoi le gouvernement devrait-il en faire plus?

Nous n'avons ni l'argent ni l'expertise pour mettre en place ce plan nord tel que nous l'a vendu Jean Charest.

Le gouvernement n'a aucune compétence reconnue pour négocier avec les autochtones, pour s'affranchir de la dictature des groupes de pressions, pour gérer une entreprise, ou pour faire des investissements miniers. Goldcorp vient de nous en faire l'éloquente démonstration.

Rappelez-vous que les permis d'exploration de gaz de shales ont été donnés aux entreprises privées, tout simplement, parce que la SOQUIP, elle, n'y avait vu que de la roche.

Rappelez-vous aussi de l'accident de la plateforme Deep Horizon de BP dans le Golfe du Mexique. Quelle était la seule organisation en mesure de colmater la fuite? Les fonctionnaires du gouvernement fédéral? Barack Obama? Les groupes de défense des poissons et de l'environnement? Le Gouverneur de la Louisiane? Non, évidemment. Seule BP était en mesure de stopper la fuite.

Dans ce que nous propose Jean Charest, y a-t-il des mesures qui permettent de réduire la bureaucratie et la technocratie gouvernementale ainsi que la taille de l'État? NON. Au contraire, on vient créer une nouvelle structure qui exigera l'embauche de nouveaux fonctionnaires, une nouvelle société d'État qui sera principalement un centre de coûts, faisant ainsi passer, sous le radar des finances publiques, les nouvelles dépenses reliées à la gestion de ce plan Nord. Et que dire du dédoublement de la bureaucratie.

Dans ce que nous propose Jean Charest, y a-t-il des mesures concrètes permettant de réduire la dette de l'État québécois? NON. On espère, que les redevances permettront à l'État québécois de maintenir son train de vie actuel en augmentant ses revenus et en faisant passer ses dépenses supplémentaires dans une société d'État non incluse dans le budget gouvernemental. De plus, la rentabilité de la présence tentaculaire du gouvernement au Nord du 49e parallèle sera très fortement tributaire des prix des métaux et de l'Énergie. Lorsque l'on signe des ententes de ventes d'électricité sur 25 ans à 5.8 cents du KWH et que l'électricité produite par un projet comme La Romaine coûtera 10 cents du KWH, on est légitimé de douter de la rentabilité de la partie "Énergie renouvelable" du plan. Du côté des métaux, la façon de faire est simple. Lorsque les prix sont trop bas, on cesse l'exploitation et on priorise les gisements les moins coûteux à exploiter. On s'entend que l'exploitation des ressources du Nord prend tout son sens dans un contexte de cours élevés des métaux. En Alberta, les sables bitumineux n'étaient pas exploités (sauf à titre expérimental) avant que le prix du baril de brut n'atteigne un certain seuil. Avant cela, on exploitait exclusivement les puits de pétrole traditionnels.

Je ne dis pas que l'idée d'exploiter les ressources du nord est mauvaise, au contraire, c'est la manière de le faire qui n'a aucun sens et qui va carrément dans le sens contraire des intérêts des générations futures.

Quand on fait un cadeau de cette importance, il me semble qu'on s'informe, au minimum, des besoins et des goûts de celui qui le recevra. Il n'y a que les narcissiques et les vaniteux qui font des cadeaux dans le seul et unique but de SE mettre en valeur.

Nous et les générations futures hériterons donc d'un nombre accru de fonctionnaires, d'une bureaucratie et d'une technocratie exacerbée, d'un État encore plus envahissant et contrôlant, d'un endettement chronique nous exposant aux risques liés au choc démographique imminent, d'une nouvelle société d'État totalement inutile et d'investissements - par l'entremise d'Investissement Québec - dans des projets à risques élevés et plus souvent qu'autrement non rentables, voire ruineux, car si les projets sont rentables, aucune entreprise privée ne voudra avoir le gouvernement dans ses pattes.

En conclusion, j'affirme qu'il est impératif de refuser ce cadeau sous sa forme actuelle. Pourquoi aller contaminer une contrée vierge avec nos bonnes vieilles tares socialistes. Le soi-disant modèle québécois a atteint ses limites et il n'y a que ceux qui en profitent qui refusent de faire le constat. On ne corrige pas un excès de gauchisme avec plus de gauche.

Yannick Gagné
Libre@penseur

10 mai 2011

jeudi 5 mai 2011

L'anti-américanisme

Thomas Mulcair prouve que l'anti-américanisme n'a que faire du président en place ou de ses politiques.

Quand on es anti-américain, on hait les Américains et la société américaine en toutes circonstances.

On peut réussir à le camoufler un certain temps, mais comme tout ce qui est vicéral, le jupon finit toujours par dépasser.

Yannick Gagné
Libre@penseur
5 mai 2011

jeudi 10 mars 2011

Les hyènes de Revenu Québec


Ce n'est pas d'hier que Revenu Québec agit telle une meute de hyènes affamées avec les contribuables. On peut certainement remonter aux années 90 pour constater une nette différence d'attitude entre l'Agence de revenu du Canada et Revenu Québec.

*****

Tout ceux qui ont une formation de base en économie savent que lorsque les gouvernements deviennent déraisonnables en terme de taxation, d'imposition et de tarification, une économie parallèle se développe aussitôt, sous forme de contrebande, d'évasion fiscale et de marché noir.

Ça fait très longtemps que le gouvernement du Québec a perdu la raison.

En fait, si le Gouvernement agissait de manière raisonnable et responsable, il serait légitimé d'utiliser des moyens plus sévères et coercitifs pour assurer la perception des taxes et des impôts. Toutefois, dans la situation présente, l'attitude de Revenu Québec est carrément indécente.

Le gouvernement soigne donc les symptômes au lieu de s'attaquer à la maladie. C'est ce que le Ministre Bachand appelle : "L'effort de l'État". Quelle farce!

La maladie étant justement l'obésité et la prodigalité de l'État, l'effort dudit État devrait consister en une réduction importante de ses dépenses et de la taille de sa fonction publique. Au lieu de cela, le gouvernement concentre ses efforts sur ce qui l'empêche d'engraisser et de dépenser davantage.

Un peuple fier se révolterait.

N'ayez crainte, il n'y aura pas de révolte au Québec...


Yannick Gagné
Libre@penseur
10 mars 2011

jeudi 9 décembre 2010

Les tenants du délétère principe de précaution

Ces groupuscules de défense de tout et de rien ont compris comment fonctionnent les médias et, surtout, de quoi ils se nourrissent.
Une chose est certaine, ils ne tueront jamais ce qui leur donne une raison de vivre. Ce qui veut dire que les causes qu’ils prétendent défendre existeront toujours, et ce, même si on fait tout ce qu’ils demandent. S’ils admettaient qu’ils n’y a pas ou plus de problème, ce serait l’équivalent, pour eux, de tuer la poule aux oeufs d’or.
Si vous croyez à la pureté des intentions d’André Bélisle, de Steven Guilbault et Gaston Cadrin (GIRAM), pour ne nommer que ceux-là, vous êtes dotés d’une belle naïveté. Ce qu’il y a de pure – dans le sens de clair et limpide – c’est l’intérêt personnel qu’ils en retirent. Même genre d’intérêts personnels qu’ils trouvent profondément méprisables chez les gens qu’ils dénoncent.
Or, ces parasites ont aussi un rêve. Celui de bloquer tout développement? Pas tout à fait. Leur rêve est d’assurer leur pérennité en devenant les juges obligés de tout développement futur. Pour eux, ce serait le rêve ultime.
Pour ce faire, ils tentent d’importer et de mettre en place, un principe anti-progrès et anti-sciences qui est trop bien implanté en Europe : Le principe de précaution.
Résumé ainsi, ce principe exige que tout projet de développement ait démontré qu’il n’a et n’aura aucune conséquence négative sur quiconque ainsi que sur l’environnement, actuellement et dans le futur.
Or, aucun projet de développement – tout scientifique qu’il soit – ne peut se qualifier selon cet utopique principe.
Si on avait appliqué ce principe dans les 200 dernières années, aucun médicament n’aurait vu le jour, par exemple. Quand on y pense, tout ce qui a fait appel à la science, durant cette période, n’aurait pu être développé.
Je vous rappelle que, selon Karl Poppers, la science évolue de théories contestables en théories contestables et que tout ce qui n’est pas contestable relève de la magie ou de la mystique.
Actuellement, nous avons un bon exemple de théorie incontestable : Le réchauffement climatique anthropique. Selon la définition, de Poppers, on peut douter du caractère scientifique qui a mené aux derniers rapports du GIEC sur le sujet.
Donc, revenons aux gaz de shale et imaginons que ces groupuscules d’intérêts personnels réussissent, à la longue, à imposer ce délétère principe de précaution comme base de tout développement.
Le seul développement possible, en ces circonstances, serait celui qui est incontestable…
Nous serions donc soumis aux lois de l’arbitraire, de la magie et de la mystique ?
Très peu pour moi.
Une loi physique élémentaire dit que tout ce qui cesse d’évoluer, stagne et fini par s’effondrer.
C’est ce que nous voulons pour notre monde?
C’est directement là que nous mènerons ces groupuscules, si nous continuons à leur donner de l’importance.
«Qui craint de souffrir, souffre déjà ce qu’il craint.»Montaigne

Yannick Gagné
Libre@penseur
9 décembre 2010

jeudi 18 novembre 2010

À populisme, populisme et demie ?



Lula, Hugo Chavez, Evo Morales et La revolution Orange en Ukraine, tous des mouvements typiquement populistes, ont reçu l’approbation des gauchos du Plateau.

Pourquoi ? Je vous laisse deviner

D’ailleurs, la rhétorique gauchiste tient davantage du populisme que de l’intellectualisme ou de la science économique, car l’échec du modèle, sous ses multiples avatars, interdit d’associer le socialisme à une quelconque science.

Peut-on qualifier d’intellectualisme le fait que des soi-disant intellos, se gargarisent  de chimères et pérorent sur des idées surannées?

Si l’intellectualisme se satisfait de si peu, alors le populisme n’existe pas.


Yannick Gagné
Libre@penseur
18 novembre 2010

jeudi 28 octobre 2010

Tout ce que le gouvernement touche se transforme en merde !

Savez-vous ce qui - au final - a fait la différence dans la décision d'aller de l'avant avec le projet de Pauline Marois, c'est-à-dire, le projet de garderies à 5$ - maintenant 7$ ?

L'échec à l'évasion fiscale. La promesse d'éliminer toute une économie souterraine de services de garde qui s'était développée au fil du temps.

La logique étant que plus personne ne fréquenterait les services des gardiennes au noir, si le gouvernement offrait désormais des places à 5$/jour.  De plus, les gardiennes au noir s'amenderaient et profiteraient de l'occasion en or de ne pas perdre leur business en devenant des RSG (Responsable de services de garde). Cette récupération d'argent donnait au PQ la caution morale et financière requise pour accommoder Pauline (25 ans en retard).

D'où je tiens ces informations, je le garde pour moi. Toutefois, quiconque était au MFE à la fin des années 90, début 2000 pourra vous confirmer l'information.

Or, les anciennes gardiennes accommodantes agréables se sont progressivement transformées en RSG rigides, intransigeantes et procédurières.

Sont-elles les seules à blâmer? Certainement pas.

Le système dans lequel elles ont été entraînées avait pour mission première de les mettre au pas.  De travailleuses autonomes, elles sont devenues les esclaves d'un système si bureaucratique et inadapté à leur situation de travailleuse autonome, qu'elles ont perdu cette liberté - liberté qui génère un tel sourire et une telle passion, que le bonheur ainsi exposé ne peut être factice - qui caractérise le statut de travailleuse autonome.

Le prix facturé, les ratios d'enfants, le nombre d'heures d'ouverture par jour, l'aménagement de l'espace intérieur et extérieur, le nombre maximum de vacances que peut prendre un parent, toutes les clauses des contrats de garde, les protocoles d'administration de tylenol et de crème solaire, etc. étaient désormais dictées par le MFE.

La bureaucratie était tellement lourde et le nombre de place si insuffisant, qu'il était préférable pour un parent de réserver sa place tôt - c'est-à -dire, lors d'un test de grossesse positif -, commencer à payer, et ce, même si l'enfant ne fréquentait pas encore le service et ensuite, le cas échéant, payer 5 jours au lieu de 3 pour préserver sa place, -car la gestion d'un enfant fréquentant 3 jours + un autre fréquentant 2 jours requiert encore plus paperasse et de gestion qu'un seul fréquentant 5 jours. Ces façons de faire ont privé nombre d'enfants d'une place.

Sans compter la situation de parents qui ne travaille pas l'été ou qui ont beaucoup de vacances, et qui doivent trafiquer les fiches de présences pour ne pas dépasser le nombre d'absences maximales permises avant que la RSG perde son droit à la subvention.

Or, ce système a carrément transformé des travailleuses autonomes honorables et passionnées en de vulgaires fonctionnaires rigides, sans jugement, blasées et toujours insatisfaites.

Elles ont subi le traitement de la maison des fous dans Les Douze Travaux d'Astérix.

Évidemment, avec le temps, le système de garderie en milieu familial est devenu un aimant à parasites, qu'on a même plus besoin de transformer en «bon» fonctionnaires, car ledit système attire principalement les femmes avec la «bonne» attitude.

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Depuis qu'on a quitté le service de garde subventionné, fini la rigidité, l'intransigeance et la face de boeuf.

Sourire, bonheur, flexibilité et tarification à l'utilisation sont toujours au rendez-vous.

Celle qui garde nos enfants, maintenant, avait fait une demande d'évaluation de la part d'un CPE afin de voir si elle se qualifiait pour devenir RSG. En apprenant les exigences, elle a elle-même fermé la porte à cette option, parce qu'elle ne voyait pas comment elle pourrait avoir du plaisir à faire son travail dans ces conditions.

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En conclusion,  le gouvernement a voulu se mêler de quelque chose qui n'était pas parfait afin de le corriger. Ce faisant, il a créé un problème bien plus grand encore.

Aujourd'hui des travailleuses soi-disant autonomes, ont obtenu le droit de se syndiquer et font la grève pour avoir droit à des vacances et des congés fériés payés, une augmentation de leur «salaire» et pour avoir droit au fonds de pension des employés de l'État.

Le système des CPE est maintenant associé à la corruption.

Le système a toujours été déficitaire et la situation ne fait qu'empirer.

Il manque encore énormément de places, entre autre, à cause du «traficotage» des fiches de présences, induit par une bureaucratie écrasante.

Des dizaines de milliers de parents et futurs parents sont devenus dépendants de ce programme social. Ils sont convaincus qu'ils ne pourraient s'en passer.

Les parents ne font plus affaire avec de bonne gardiennes d'enfants disponibles et passionnées, mais avec des fonctionnaires rigides et affairées.

Qu'est-ce qui a donné la caution morale et économique à cette politique de Pauline Marois, déjà? .....

Le gouvernement est tout le contraire d'un alchimiste. Il prend de l'or et ne peut faire autrement que le transformer en vil métal.

Yannick Gagné
Libre@penseur
27 octobre 2010

samedi 25 septembre 2010

Quel peuple de victimes et de perdants !

Du Québec Bashing ?

Quand on nous diagnostique une maladie, est-ce qu'on accuse le médecin de faire du Bashing ?

L'épouvantail du dénigrement et de la xénophobie n'est jamais rangé bien loin au Québec.

Tels que tous les peuples losers hébergés sur cette planète, nous ne seront toujours que de pauvres victimes en attente de la prochaine agression ou du prochain cataclysme.

D'ailleurs, l'agression contre le Québec qui est imminente d'ici les 5 prochaines années, c'est la réforme de nos politiques sociales et économiques par les financiers internationaux. En bonnes futures victimes, nous auront ignoré cette échéance dans le déni et le jovialisme le plus complet, car ici, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possible.

Si des gens doutent vraiment que nous avons une culture de corruption au Québec, souvenez-vous seulement que le Mouvement Desjardins n'a pu prospérer et croître qu'en banalisant, voire, en faisant fi des conflits d'intérêts.

Yannick Gagné
Libre@Penseur
25 septembre 2010


Le Journal de Quebec
25 sept. 2010, p.1