Guy Sorman
04 mars 2009 à 17:55
Pas impressioné par la popularité d'Obama et sceptique sur l'effet de la relance par le déficit public , le vieux challenger a égrené au Sénat des Etats Unis quelques unes des dépenses supposées ranimer l'économie : 1 million pour la recheche des odeurs chez le cochon en Iowa , 200 000 pour un programme d 'éffaçage des tatouages chez les gangsters repentis , 80 000 pour la recherche sur le génome du poisson chat en Louisiane, 2 millions pour la promotion de l'astronomie à Hawai , etc...Le vice président , Joe Biden , est chargé de veiller au bon emploi de la relance : il faudra interroger les poissons chats et les cohons. Chez nous , Biden, c'est Devedjian : aura-t-il autant d'imagination que ses collégues américains?
Au Japon , il est aussi question de relance ; mais , instruits par l'expérience , les Japonais sont sceptiques : les travaux publics sont le prétexte , chez eux , pas chez nous , de fabuleux détournements de fonds au profit des partis politiques.
Au Japon , il est aussi question de relance ; mais , instruits par l'expérience , les Japonais sont sceptiques : les travaux publics sont le prétexte , chez eux , pas chez nous , de fabuleux détournements de fonds au profit des partis politiques.
Donc , les relances , ne servent à rien de documenté en économie globale mais rendent bien des services à quelques uns et aux poissons chats . C'est toujours ça de pris.
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