Ces groupuscules de défense de tout et de rien ont compris comment fonctionnent les médias et, surtout, de quoi ils se nourrissent.
Une chose est certaine, ils ne tueront jamais ce qui leur donne une raison de vivre. Ce qui veut dire que les causes qu’ils prétendent défendre existeront toujours, et ce, même si on fait tout ce qu’ils demandent. S’ils admettaient qu’ils n’y a pas ou plus de problème, ce serait l’équivalent, pour eux, de tuer la poule aux oeufs d’or.
Si vous croyez à la pureté des intentions d’André Bélisle, de Steven Guilbault et Gaston Cadrin (GIRAM), pour ne nommer que ceux-là, vous êtes dotés d’une belle naïveté. Ce qu’il y a de pure – dans le sens de clair et limpide – c’est l’intérêt personnel qu’ils en retirent. Même genre d’intérêts personnels qu’ils trouvent profondément méprisables chez les gens qu’ils dénoncent.
Or, ces parasites ont aussi un rêve. Celui de bloquer tout développement? Pas tout à fait. Leur rêve est d’assurer leur pérennité en devenant les juges obligés de tout développement futur. Pour eux, ce serait le rêve ultime.
Pour ce faire, ils tentent d’importer et de mettre en place, un principe anti-progrès et anti-sciences qui est trop bien implanté en Europe : Le principe de précaution.
Résumé ainsi, ce principe exige que tout projet de développement ait démontré qu’il n’a et n’aura aucune conséquence négative sur quiconque ainsi que sur l’environnement, actuellement et dans le futur.
Or, aucun projet de développement – tout scientifique qu’il soit – ne peut se qualifier selon cet utopique principe.
Si on avait appliqué ce principe dans les 200 dernières années, aucun médicament n’aurait vu le jour, par exemple. Quand on y pense, tout ce qui a fait appel à la science, durant cette période, n’aurait pu être développé.
Je vous rappelle que, selon Karl Poppers, la science évolue de théories contestables en théories contestables et que tout ce qui n’est pas contestable relève de la magie ou de la mystique.
Actuellement, nous avons un bon exemple de théorie incontestable : Le réchauffement climatique anthropique. Selon la définition, de Poppers, on peut douter du caractère scientifique qui a mené aux derniers rapports du GIEC sur le sujet.
Donc, revenons aux gaz de shale et imaginons que ces groupuscules d’intérêts personnels réussissent, à la longue, à imposer ce délétère principe de précaution comme base de tout développement.
Le seul développement possible, en ces circonstances, serait celui qui est incontestable…
Nous serions donc soumis aux lois de l’arbitraire, de la magie et de la mystique ?
Très peu pour moi.
Une loi physique élémentaire dit que tout ce qui cesse d’évoluer, stagne et fini par s’effondrer.
C’est ce que nous voulons pour notre monde?
C’est directement là que nous mènerons ces groupuscules, si nous continuons à leur donner de l’importance.
«Qui craint de souffrir, souffre déjà ce qu’il craint.» – Montaigne
Yannick Gagné
Libre@penseur
9 décembre 2010
J'ai adoré vous lire. Vous êtes tordant. Ai rarement lu quelqu'un d'aussi nul et d'aussi prétentieux que vous. En plus, vous ne savez pas écrire. Vous confondez tout et vous vous prenez pour un érudit. Comme tous les ignares, vous tartinez vos papiers confus de citations pour impressionner la galerie de minables que vous séduisez. Pauvre type.
RépondreSupprimerDe grâce, cessez de ternir la mémoire de Diderot! Vous référez à Popper et vous ne savez même pas écrire son nom que vous confondez avec les petites pilules "rushantes" que vous avez sans doute besoin de consommer pour vous donner l'illusion de faire "rusher" les autres.... Ha ha ha ha ha ha ha ha
Jean Romain
Trop drôle, M. Romain, j'aurais pu écrire exactement comme vous...
RépondreSupprimerMais je venais simplement sur ce blog (ô combien pompeux) pour voir quels étaient les diplômes de ce petit être.
Il n'en a pas, ce que je devinais. Parce que tous les frais-chié dont l'inculture dépasse du jupon se plaisent à étaler leur fausses formations, habituellement.
M Romain,
RépondreSupprimerJe suis ravi que mon texte vous ait touché à ce point.
Étant donné que ça sort de manière désordonnée et grossière, j'imagine que vous n'êtes pas habitué à vous faire sortir de vos confortables et rassérénantes pantouffles intellectuelles.
J'ose espérer que vous prendrez plaisir à explorer d'autres régions que la pensée unique dont vous semblez prisonnier.
Maintenant, essuyez l'écume que vous avez à la bouche et calmez-vous un peu.
Madame Robert,
RépondreSupprimerJe croyais que vous ne réserviez votre hystérie qu'à la plateforme Tweeter.
Je comprends mal votre tentation d'exporter un tel talent, mais si c'est ce que vous souhaitez...
Ça doit être tout un spectacle de vous voir utiliser ce sublime talent devant un juge... It must be priceless.
Bien à vous,